Post-Disaster Reconstruction of Residential Buildings: Evolution of Structural Vulnerability on Caribbean Island of Saint Martin after Hurricane Irma Reconstruction post-catastrophe de bâtiments résidentiels : évolution de la vulnérabilité structurelle sur l'île caribéenne de Saint-Martin après l'ouragan Irma En Fr

Résumé En Fr

This article presents a summary of the results obtained as part of the ANR (French National Research Agency)-RELEV project, which focuses on the long-term recovery and reconstruction of the island of Saint Martin following the passage of Hurricane Irma in 2017. This hurricane was classified as category five on the Saffir-Simpson scale, with an average wind speed of 287 km/h. It caused catastrophic damage along its path and highlighted the significant vulnerability of Caribbean societies to this type of phenomenon. This article focuses on the reconstruction of residential buildings on the French part of the island of Saint Martin. It aims to identify and analyze the factors that have favorably or unfavorably influenced their reconstruction and their structural vulnerability reduction. The research is based mainly on a series of interviews with local actors (construction and insurance companies, architects, territorial services, etc.), an online survey of residents (180 responses), and a field survey involving visits to 104 buildings with interviews of the occupants. The results obtained show that having access to financial resources for the reconstruction of buildings is central. However, different parameters must be considered to understand the disparity of situations and identify the factors that have most favorably contributed to the speed and quality of reconstruction and reduction of vulnerability. Even five years after Irma, a significant number of buildings on the island remain either unrepaired or abandoned. These buildings nevertheless constitute a danger in the case of strong winds (becoming a source of projectiles) and have a negative impact on the reputation and attractiveness of the island. The results reveal that in general, buildings in Saint Martin are slightly more resilient than they were prior to Irma, while presenting a great heterogeneity of situations.

Cet article présente une synthèse des résultats obtenus dans le cadre du projet ANR (Agence nationale de la recherche)-RELEV, qui porte sur le redressement et la reconstruction à long terme de l'île de Saint-Martin suite au passage de l'ouragan Irma en 2017. Cet ouragan a été classé en catégorie 5 sur l'échelle de Saffir-Simpson, avec une vitesse moyenne des vents de 287 km/h. Il a causé des dégâts catastrophiques sur son passage et a mis en évidence la vulnérabilité importante des sociétés caribéennes face à ce type de phénomène. Cet article porte sur la reconstruction de bâtiments résidentiels dans la partie française de l'île de Saint-Martin. Il vise à identifier et analyser les facteurs qui ont favorablement ou défavorablement influencé leur reconstruction et la réduction de leur vulnérabilité structurelle. La recherche s'appuie principalement sur une série d'entretiens avec des acteurs locaux (entreprises de construction et d'assurance, architectes, services territoriaux, etc.), une enquête en ligne auprès des habitants (180 réponses), et une enquête de terrain comprenant la visite de 104 bâtiments avec des entretiens avec les occupants. Les résultats obtenus montrent que l'accès aux ressources financières pour la reconstruction des bâtiments est central. Cependant, différents paramètres doivent être pris en compte pour comprendre la disparité des situations et identifier les facteurs qui ont le plus favorablement contribué à la rapidité et à la qualité de la reconstruction et à la réduction de la vulnérabilité. Même cinq ans après Irma, un nombre important de bâtiments sur l'île ont été détruits. Même cinq ans après Irma, un nombre important de bâtiments sur l'île n'ont pas été réparés ou sont abandonnés. Ces bâtiments constituent pourtant un danger en cas de vents violents (devenant une source de projectiles) et ont un impact négatif sur la réputation et l'attractivité de l'île. Les résultats révèlent qu'en général, les bâtiments de Saint-Martin sont légèrement plus résilients qu'avant Irma, tout en présentant une grande hétérogénéité de situations.