9 juillet 2013
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Hélène Reigner et al., « Faire régime. Variété des régimes d'engagement et labilité des coalitions en ville », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.8027d3...
L'un des intérêts du concept de régime urbain est d'insister sur les outputs du système de gouvernement local : les effets produits par ces coalitions pérennes et informelles sur les politiques urbaines. Plus précisément, la littérature sur les régimes urbains tend à défendre l'hypothèse d'une diversité de l'action publique urbaine : des coalitions différentes produiraient des effets différents dans le champ des politiques publiques. La volonté de mieux saisir cette hétérogénéité explique l'apparition de typologies visant à spécifier le type de programmes que les coalitions soutiennent : régime de maintenance, de croissance, progressiste ou populaire ; régimes organique, instrumental et symbolique. Nous insisterons, en premier lieu, sur le fait que des gouvernements caractérisés par des coalitions différentes, peuvent être amenés à déployer des politiques urbaines assez proches, au service de stratégies de distinction très standardisées, sous l'effet des méta-récits de la concurrence inter-urbaine, sorte de substrats des régimes urbains. Si diversité et différenciation il y a, nous avancerons l'hypothèse du poids de la variable spatiale, celle de l'espace d'action de référence des coalitions : dans quelle mesure le régime urbain réussit-il à équilibrer la représentation des espaces qu'il a définis comme stratégiques et celle des espaces urbains ordinaires ? Cette communication s'incrit dans la session thèmatique ST19 : Penser les régimes urbains, du 12ème congrès de l'AFSP.