La place du « lot sculpture » dans le chantier de restauration de l'Ouest de la France au XIXe siècle

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2022

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Bénédicte Fillion-Braguet, « La place du « lot sculpture » dans le chantier de restauration de l'Ouest de la France au XIXe siècle », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.8159e3


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Pourquoi restaure-t-on (ou « restaurait-on » ?) ou refait-on (ou « refaisait-on » ?) une sculpture au XIXe siècle ? L’étude des sources montre que la simple altération n’était pas un argument suffisant1. Il fallait autre chose. Le plus souvent, au XIXe siècle comme aujourd’hui d’ailleurs, le sculpteur intervenait parce que le bloc sculpté, appartenant à un ensemble tectonique, menaçait la structure de s’effondrer, ou que la sculpture, exposée aux yeux de tous, engendrait un sentiment de honte et de misère. Cela signifie qu’un bloc sculpté altéré mais non visible pouvait ne pas être restauré, à l’instar des chapiteaux situés aux revers des façades, restés endommagés après l’installation de tribunes d’orgues qui les cachaient. En revanche, il était commun de travailler un bloc laissé épannelé au moment de sa mise en œuvre, simplement parce qu’on pouvait le voir (sanctuaires de Saint-Germain de Bourgueil ou de Saint-Aubin de Blaison).

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