2012
HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société - notices sans texte intégral
info:eu-repo/semantics/OpenAccess
Mireille Hilsum, « La préface auctoriale meurt-elle, en France, au XX e siècle ? », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société - notices sans texte intégral, ID : 10670/1.81c96b...
La préface auctoriale (écrite par un écrivain pour ses œuvres propres) tend à disparaître, en France, dans la seconde moitié du XXe siècle, tant elle paraît liée à l’histoire du livre et à celle de la littérature. Les collections d’œuvres complètes s’en passent, les éditions séparées souvent aussi. Mais la mort de l’auteur ne signe pas celle de toute préface. Bien des préfaces ultérieures témoignent de la difficulté des écrivains (Leiris, Duras, Michaux) à se défaire de leurs textes anciens. L’OuLiPo, Perec en particulier, réinvente une préface originale qui n’est plus seuil mais redoublement mimétique du texte. Le péritexte de l’extrême-contemporain privilégie les formes brèves (note, quatrième de couverture) et poreuses, souvent extraites d’un texte lui-même devenu poreux.