La différence anthropologique dans la paléoanthropologie

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5 avril 2022

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Humain

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Mathilde Lequin, « La différence anthropologique dans la paléoanthropologie », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société - notices sans texte intégral, ID : 10.3917/rdes.101.0009


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Résumé Fr

La différence anthropologique n’est pas l’exclusivité d’une philosophie toujours attachée à l’exception humaine, dont la biologie de l’évolution se serait affranchie en faisant de l’humain un animal comme les autres. La paléoanthropologie, qui étudie l’évolution humaine à partir de ses traces fossiles, reste partagée entre l’anti-anthropocentrisme impliqué par son ancrage dans l’évolutionnisme, et l’anthropocentrisme inhérent à son objet d’étude : confrontée à la question de ce qui fait l’unicité de « l’humain », aux différents niveaux taxinomiques de l’espèce Homo sapiens, du genre Homo et de latribu des Hominini, cette discipline mobilise des critères de définition de l’humain, nécessaires à l’interprétation des fossiles. Or la paléoanthropologie, précisément parce qu’elle est travaillée par cette injonction contradictoire, fournit à la philosophie des ressources pour penser l’humain en dehors desdualismes opposant la nature et la culture ou l’humain et l’animal. Nous nous intéresserons en particulier à la manière dont la diversité humaine du passé invite à renouveler des conceptions de l’humain qui ne reposent plus seulement sur l’identification de « propres de l’homme », mais aussi sur la confrontation à l’altérité d’autres humanités.

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