23 janvier 2023
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François Moullé, « Dossier pour une Habilitation à Diriger des Recherches Volume 1 : Position et projet scientifique: Vers une diplomatie territoriale », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10670/1.81w6dj
Les deux premières parties constituent la position de recherche en montrant comment l’auteur est passé d’une formation universitaire en géographie assez classique à la question des frontières, et comprendre son évolution épistémologique qui a abouti au choix de travailler en thème inédit sur la question de la diplomatie territoriale. Il y a à la fois une continuité dans l’étude des acteurs notamment des territoires frontaliers et une rupture en recontextualisant la coopération transfrontalière dans une logique internationale et dans l’interterritorialité. Le volume des annexes vient en complément avec la biographie de l’auteur.Les deux derniers chapitres s’attèlent à démontrer que l’usage du terme « diplomatie territoriale » doit être utilisé dans les situations de coopérations transfrontalières, car nous y trouvons de la contiguïté territoriale et l’objectif d’accélérer les processus de continuité territoriale. Par ailleurs, les effets de la diplomatie territoriale se concrétisent par une évolution et un renforcement de l’homotone, espace de transition identitaire et fonctionnelle à cheval sur la frontière et soulignant les transformations des liens transfrontaliers. La diplomatie territoriale s’intègre dans la diplomatie secondaire des États, au même titre que la diplomatie des villes. Par contre, les critères mis en place ne permettent pas d’utiliser le terme pour les jeux des acteurs territoriaux au sein d’un ensemble statonational, car il n’y pas d’asymétries, ce que nous observons en contexte transfrontalier. La diplomatie territoriale est liée aux effets territoriaux et non au fait que les acteurs sont des collectivités territoriales.