La condition des communautés minoritaires dans le roman africain contemporain : une analyse de Gahi ou l'affaire autochtone de Henri Djombo
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27 juillet 2024
- ISIDORE Id: 10670/1.8223ed...
- hal: hal-04663416
info:eu-repo/semantics/OpenAccess
Mots-clés
Novel-indigenous-Human right-Postcolonialism-Ecocriticism Roman-Autochtone-Droit de l’homme-Postcolonialisme-ÉcocritiqueSujets proches
Native races Aboriginal peoples Aborigines Indigenous populations Native peoples Peuples aborigènes Naturels Nations aborigènes Communautés indigènes Groupes ethniques autochtones Peuples colonisés Groupes ethniques indigènes Peuples autochtones Peuples indigènes Colonisés Indigènes Populations autochtones Peuples premiers Communautés aborigènes Communautés autochtones Groupes ethniques aborigènes Populations indigènes Peuples racines Peuples natifs Autochtonie Populations aborigènes Aborigènes Nations autochtones Nations indigènesCiter ce document
Jules Michelet Mambi Magnack, « La condition des communautés minoritaires dans le roman africain contemporain : une analyse de Gahi ou l'affaire autochtone de Henri Djombo », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.8223ed...
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Résumé
La présente étude analyse la condition des minorités, spécifiquement celles des autochtones (les pygmées) dans le roman Gahi ou l’affaire autochtone de Henri Djombo. Privés de parole, opprimés et menacés d’extinction, les Autochtones sont perçus sous le prisme de stéréotypes fondées sur leurs différences sociologiques, culturelles et identitaires. Traités de sauvages, ils sont mis au ban de la société par les Bantous qui leur refusent le droit d’exister. La destruction des peuples Autochtones, passe aussi par la destruction de la forêt qui est leur espace naturel de vie. Par instinct de survie, les Autochtones ne se laissent pas anéantir ; ils mettent en place des stratégies de résistance pour se maintenir en vie et sauver leur culture et leur identité. Sur la base de l’application de la critique postcoloniale et de l’écocritique, l’étude analyse les modalités de mise en fiction de la condition de cette catégorie sociale. L’auteur appelle alors à l’humanisation des relations intercommunautaires malgré leurs différences, et une meilleure prise en compte des préoccupations humaines et environnementales.
