FabLabs : L’institutionnalisation de Tiers-Lieux du « soft hacking »

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2016

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Évelyne Françoise Lhoste et al., « FabLabs : L’institutionnalisation de Tiers-Lieux du « soft hacking » », Revue d'anthropologie des connaissances, ID : 10670/1.829a37


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Nous replaçons le mouvement de création de nombreux fablabs dans une perspective socio-historique en revenant sur la gestation du modèle inventé au MIT et sur sa réplication en France. Partant, nous restituons les cadres et les méthodes d’une étude de terrain conduite au moment de l’expansion des fablabs français en 2013. En limitant notre enquête aux fablabs ouverts au public, nous en distinguons deux catégories. Nous analysons les activités d’intermédiation en leur sein ainsi que le travail d’institutionnalisation réalisé par leurs fondateurs. À l’aune d’une analyse comparée de ces deux types de Tiers-Lieux, nous interprétons les fablabs comme une forme d’expérimentation collective et distribuée de l’innovation ouverte qui doit beaucoup aux trajectoires des fondateurs et à leur stratégie de « soft hacking » des institutions.

We put the movement of creation of many fablabs in a socio-historical perspective by returning to the genesis of the model invented at the MIT and to its replication in France. Accordingly, we present the frameworks and methods of a field study conducted during the expansion of French fablabs during 2013. By limiting our investigation to fablabs that have been opened to the public, we distinguish two categories and we analyse the intermediation activities at work as well as the institutionalisation processes conducted by their founders. In the light of a comparative analysis of these two types of Third-Places, we interpret fablabs as a form of collective experimentation and distributed open innovation that owes much to the trajectories of the founders and to their strategy of “soft hacking” within institutions.

Situamos el movimiento de creación de numerosos FabLabs en una perspectiva socio-histórica volviendo a la gestación del modelo inventado en el MIT y a su replicación en Francia. En consecuencia, restauramos marcos y métodos de un estudio sobre el terreno, realizado en el momento de la expansión de FabLabs franceses en 2013. Al limitar nuestra investigación a los FabLabs abiertos al público, distinguimos dos categorías. Analizamos las actividades intermediación dentro de ellos, así como la institucionalización del trabajo realizado por sus fundadores. A la luz de un análisis comparativo de estos dos tipos de terceros lugares en ambas áreas, interpretamos los FabLabs como una forma de experimentación colectiva y distribuida de la innovación abierta que debe mucho a las trayectorias de los fundadores y a su estrategia de “soft hacking” de las instituciones.

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