Les occupations protohistoriques, antiques et médiévales du site de Vaugourdon à Veigné : Centre-Val de Loire, Indre-et-Loire

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2023

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Nicolas Fouillet et al., « Les occupations protohistoriques, antiques et médiévales du site de Vaugourdon à Veigné : Centre-Val de Loire, Indre-et-Loire », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.82rm8z


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La fouille du site de Vaugourdon à Veigné (Indre-et-Loire) fait suiteau diagnostic archéologique réalisé par Dorothée Lusson en 2018. Al’issue de la fouille, trois principales périodes chronologiques ont pu êtreindividualisées : La Tène finale, l’Antiquité et le haut Moyen Âge - MoyenÂge central.Si quelques indices sporadiques et ténus de la Protohistoire ancienne ontbien été mis en évidence sur la fouille, il faut attendre la période de LaTène finale pour que le site commence à se structurer sous la forme d’unhabitat enclos fossoyé. Celui-ci n’est plus matérialisé que par deux fossésformant un angle droit enserrant les probables vestiges d’un petit bâtiment ;le reste de cette occupation, c’est-à-dire sans doute sa majeure partie, sedéveloppe en dehors de l’emprise explorée. L'occupation du site perdure auIer s. (continuum ?), mais c'est seulement à la fin de ce siècle ou au début dusuivant qu'il devient une villa, sans doute perçue dans la presque totalité deson emprise. La pars urbana est délimitée par un enclos maçonné enserrantla résidence principale et une dépendance abritant un balnéaire. La parsrustica se développe à l’est ; elle est caractérisée par quatre autres bâtimentsmaçonnés. Parmi ceux-ci, le bâtiment 2, dont la fonction est liée à l’activitévinicole, a fait l’objet de toutes les attentions. En effet, l’édifice est munid’une cuve étanche à fosse de vidange, sans doute associée à un fouloir.Aucune trace de pressoir à raisin n’a été mise en évidence dans le reste dubâtiment qui pouvait alors être destiné au stockage du vin dans des foudres(chais), certainement en bois, et dont il ne subsisterait aucune trace.Quelques vestiges mobiliers et immobiliers montrent que l’occupationcontinue au Bas-Empire/Antiquité tardive. Il n’a pas été possible decaractériser la forme de cet habitat tardif, ni même d’établir précisémentl’état des bâtiments maçonnés de l’établissement initial.L’occupation reprend plus densément à l’époque mérovingienne où elleest matérialisée par une trentaine de creusements (fosses, trous de poteau,sépultures…), mais la forme de cette installation, sans doute assez lâche, n’apas non plus pu être clairement saisie.Il faut attendre l'époque carolingienne pour que l’organisation spatiale del’habitat apparaisse à nouveau structurée en différents pôles d'occupation.Différentes zones à vocations spécifiques ont pu être individualisées pourcette période comprise entre 750 et 1100 ap. J.-C. : aire funéraire, batteriesde silos, souterrain refuge, bâtiment excavé. Des concentrations de trousde poteau permettent de localiser assez précisément l’emplacement de troisbâtiments, mais ces ensembles de creusements sont trop diffus pour qu'ilsoit possible de définir les plans de ces entités architecturales.Les vestiges archéologiques postérieurs au XIIe siècle sont rares et épars.Au regard des faibles ensembles céramiques fournis au cours du secondMoyen Âge, un transfert de l’épicentre de l’occupation en dehors deslimites investies est à considérer, peut-être au profit de l'actuel hameau deVaugourdon.

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