Sublime de la dignité, sublime de l’indignité. Caractère et bienséance dans les dernières tragédies de Racine (1674-1691)

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2018

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Jérôme Lecompte, « Sublime de la dignité, sublime de l’indignité. Caractère et bienséance dans les dernières tragédies de Racine (1674-1691) », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.82sxx6


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Face à Agamemnon, Iphigénie n’achève pas son plaidoyer par une péroraison en règle ; face au roi, Esther ne formule pas une demande explicite : ces constats d’une altération de la dispositio pour raison de bienséance interne invitent à étendre la question de la dignité du personnage à tous les niveaux du discours. Non sans liens avec le sublime, cette notion resserre les nœuds entre la poétique, la rhétorique, l’éthique. L’article s’appuie sur les définitions aristotéliciennes et cicéroniennes de la dignité (semnotès) et du choix (proairesis), en préalable à l’étude des dernières pièces de Racine. Comment la dignité du caractère participe-t-elle au sublime de la tragédie ?

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