Impuissant ou vérolé : écrire la défaillance masculine dans la poésie française à la première personne (xive-xvie siècle)

Fiche du document

Date

15 décembre 2023

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2804-5866

Organisation

PREO

Licences

Licence CC BY 4.0 , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Camille Brouzes et al., « Impuissant ou vérolé : écrire la défaillance masculine dans la poésie française à la première personne (xive-xvie siècle) », Revue des doctorants de l’école doctorale LECLA, ID : 10.58335/eclats.350


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet article examine la question de la santé sexuelle masculine dans des formes poétiques à la première personne composées entre la seconde moitié du xive siècle et le xvie siècle. Si le découpage séculaire des études littéraires empêche souvent de considérer ces corpus ensemble, la présente étude compare les textes sur l’impuissance et ceux sur la maladie vénérienne appelée la grosse vérole ou la syphilis et observe la proximité des discours en matière de défaillances masculines. L’article révèle ainsi comment la posture du mâle infirme permet aux poètes d’afficher une verve inventive qui, à l’inverse de la langue plus sérieuse des médecins, parvient à amuser et prévenir une communauté masculine clairement ciblée comme public de prédilection de ces poèmes obscènes et volontiers misogynes.

This article examines the issue of male sexual health in first-person poems written between the second half of the 14th century and the 16th century. While the usual chronological division of literary studies often prevents these texts from being considered together, the study compares literary texts on impotence with those on the venereal disease known as the great pox or syphilis, and examines the proximities of these discourses on male failures. The article thus reveals how the ethos of the disabled male allows the poets to display an inventive eloquence which, contrary to the more serious language of physicians, manages to amuse and warn a male community clearly targeted as the audience of these obscene and misogynistic poems.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets