Public international law facing the destruction of cultural property by terrorist groups Le droit international public face à la destruction des biens culturels par les groupes terroristes En Fr

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9 juillet 2024

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Résumé En Fr

The advent of globalization and the Arab Spring has led to an increase in the destruction of cultural property, mainly by terrorist groups that are not traditional subjects of public international law. As a result, identity-based and international conflicts have given way to non-international conflicts in which religion guides the belligerents. As a result, these conflicts have increased the deliberate desire of these groups to make cultural property a priority target in order to fuel the spiral of hatred and vengeance. This is done to mark people’s minds, wound their identities and weaken the social cohesion of peoples.The objective of this study is to assess the capacity of international law to meet this new challenge. By drawing on positive international law, this research is based on the following observation: cultural property has acquired an important dimension on the international scene, materialized by the dual protection afforded to it. This protection is characterized upstream by the establishment of a normative legal framework for preventive protection applicable to non-state actors such as terrorist groups and, downstream by strong institutional mobilization for the protection of cultural property.While this dual protection has enabled the adaptation of public international law to the instrumentalization of cultural property by non-state armed groups, there is still room for improvement. The study therefore proposes several legal alternatives for strengthening the protection already established to guarantee better protection for cultural property, which is increasingly essential for the maintenance of international peace and security

La mondialisation et l’avènement des printemps arabes ont inéluctablement conduit à la recrudescence des destructions des biens culturels, principalement par les groupes terroristes ne faisant pas partie des sujets traditionnels du droit international public. Dès lors, les conflits identitaires et internationaux ont laissé place aux conflits non internationaux dans lesquels la religion guide les belligérants. En conséquence, ces conflits ont accru la volonté délibérée de ces groupes de convertir les biens culturels en cibles prioritaires dans le but de nourrir la spirale de la haine et de la vengeance, de sorte à marquer les esprits, blesser les identités et fragiliser la cohésion sociale des peuples.Cette étude s’est donnée pour objet l’évaluation de la capacité du droit international public à faire face à ce nouveau défi auquel il est confronté. En mobilisant le droit international positif, cette recherche se fonde sur le constat suivant : les biens culturels ont acquis une dimension importante sur la scène internationale, matérialisée par la double protection qui leur est consacrée. Une protection caractérisée, en amont par l’établissement d’un cadre juridique normatif de protection préventive applicable aux acteurs non étatiques que sont les groupes terroristes et, en aval par une forte mobilisation institutionnelle et individuelle au profit de la sauvegarde des biens culturels.Quand bien même cette double protection instaurée permet d’adapter le droit international public à l’instrumentalisation des biens culturels par les groupes armés non étatiques, celle-ci reste encore perfectible. L’étude propose donc certaines alternatives juridiques permettant de renforcer la protection déjà établie afin de garantir une meilleure protection des biens culturels, lesquels sont de plus en plus indispensables pour le maintien de la paix et la sécurité internationales.

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