Consumption, social interactions and preferences Consommation, interactions sociales et préférences En Fr

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26 juin 2017

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Eve Colson Sihra Colson, « Consommation, interactions sociales et préférences », HAL-SHS : économie et finance, ID : 10670/1.83b81r


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Résumé En Fr

The notion of need often characterizes the strict minimum amount of food and shelter to survive. Needs have however recurrently been described as essentially relative and context-driven. Indeed, cultural and social incentives tend to provide powerful motivations for individuals to engage in choices sometimes detrimental to their short- or long-term fitness. These choices reveal certain needs which are beyond mere sustenance. My thesis aims at better understanding these decisions by including cultural and social components to a standard theory of consumption. By doing so, it contributes to bridge the gap between two important branches of the literature: demand analysis and behavioral/social economics. The different chapters adress questions such as: Why do malnourished people spend a significant portion of their budget on conspicuous goods (first chapter)? Why do people of different social groups choose to consume different types of goods, given similar prices, income and demographics (second chapter)? Do social interactions contribute to the persistence of localized tastes (third chapter)? And does market integration contribute to taste convergence (fourth chapter)? These topics require to take into account the social meaning of consumption choices, aside from income, prices and functionality. In other words, they require to consider consumption as a language.

La notion de besoin caractérise souvent une nécessité biologique, le strict minimum pour se nourrir et se loger. Les besoins ont pourtant souvent été définis comme relatifs et propres à une situation donnée. Les incitations culturelles et sociales tendent à fournir des motivations puissantes aux individus, les conduisant à prendre des décisions parfois à leur détriment au plus ou moins long-terme. Ces choix révèlent certains besoins allant au-delà de la seule survie. Ma thèse a pour objectif de mieux comprendre ces décisions en incluant des composants sociaux ou culturels à la théorie standard de la consommation. Elle contribue à faire le lien entre deux branches importantes de la littérature économique: l'analyse de la demande, et l'économie comportementale/sociale. Les différents chapitres répondent à des questions telles que : pourquoi les personnes souffrant de malnutrition dépensent une part significative de leur budget en biens ostentatoires (premier chapitre) ? Pourquoi des personnes différant seulement par le groupe social auquel elles appartiennent ne consomment pas les mêmes biens (deuxième chapitre) ? Les interactions sociales contribuent-elles à la persistance de goûts locaux (troisième chapitre) ? Et l'intégration commerciale contribue-t-elle à la convergence des goûts (quatrième chapitre) ? Ces sujets requièrent de considérer la signification sociale des choix de consommation, en plus de l'effet du revenu, des prix et de leur valeur fonctionnelle. En d'autres termes, ils requièrent de penser la consommation comme un langage.

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