Témoignage sur l’usage des plantes en Haute-Provence d’une femme originaire de Wallonie

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23 avril 1998

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Enquêtes ethnobotaniques dans les Alpes-de-Haute-Provence

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Magali Amir et al., « Témoignage sur l’usage des plantes en Haute-Provence d’une femme originaire de Wallonie », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.83nm2n


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L’informatrice, originaire de Wallonie, est venue s’installer en Provence aussi bien pour son climat que pour la représentation qu’elle s’en faisait à travers ses lectures. Elle s’est découvert un grand intérêt envers le “monde végétal” et aborde tout au long de l’entretien son rapport avec la nature et les plantes. Elle faisait aussi parti d’un groupe de naturaliste qui s’intéressait beaucoup aux plantes. Elle menait des enquêtes en Belgique et a découvert que dans chaque village il y avait un petit guérisseur spécialiste dans un domaine dont les dons leur avaient été transmis par leur famille et évoque le cas des guérisseurs en Belgique et en Haute-Provence. Il y en aurait deux types, ceux qui ont appris dans la tradition familiale et qui utilisent leurs “secrets” pour guérir, et ceux qui ont appris par eux-mêmes mais qui se servent davantage des plantes pour les soins. Elle raconte que lorsqu’elle était petite d’un guérisseur avait arrêté un saignement de façon spectaculaire. Elle compare la nature de sa région d’origine à celle des Alpes-de-Haute-Provence où elle réside actuellement. Elle cite dans un second temps le pouvoir des plantes et les plantes séchées. Elle parle de son savoir, appris par ses enquêtes et dans les livres, ses “talismans”. Elle donne les caractéristiques de certaines plantes comme l’ortie ou la bardane. L’informatrice décrit sa relation avec les plantes comme proche de la magie. Les ramasser est un acte, celui de faire connaissance. Il permet aussi de s’approprier la force contenue dans la plante. Elle parle ensuite des plantes aromatiques, du vin de sureau, d’une boisson à base de feuilles de prêle, de la valériane, du pissenlit et de la chicorée sauvage.

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