Sylvie Laigneau-Fontaine Université de Bourgogne L'Ausone du sodalitium Lugdunense

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2019

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Sylvie Laigneau-Fontaine, « Sylvie Laigneau-Fontaine Université de Bourgogne L'Ausone du sodalitium Lugdunense », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.859b19...


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Résumé Fr

Le sodalitium Lugdunense, du nom que l'un de ses membres donna à leur groupe 1 , est composé de poètes actifs à Lyon dans les années 1530, certains écrivant en français (le plus célèbre d'entre eux est Maurice Scève), d'autres en latin. Ces derniers sont les seuls auxquels cette communication va s'intéresser, en essayant de déterminer quelle postérité eut chez eux l'oeuvre d'Ausone ; ils sont au nombre de quatre (Nicolas Bourbon 2 , Étienne Dolet 3 , Gilbert Ducher 4 et Jean Visagier 5) tous auteurs d'épigrammes, et leurs recueils, intitulés Carmina, Epigrammatum liber ou Nugae, offrent des pratiques de ce genre littéraires relativement semblables les unes aux autres : leurs pièces sont essentiellement caractérisées par la uarietas à tous niveaux, qu'il s'agisse de leur longueur, de leur thématique, de leur ton ou encore de leurs sources. En effet, partisansen pratique sinon en théoriede la docta uarietas chère à Politien 6 , les poètes du sodalitium puisent à des sources multiples, qui vont de l'Antiquité à la Renaissance, en passant par l'Antiquité Tardive et, même, par certains auteurs du Moyen-Âge-malgré leurs critiques, répétées mais topiques, contre ces « âges obscurs ». Parmi les auteurs de l'Antiquité Tardive, à côté des Pères de l'Église et de Boèce, une place de choix est réservée à Ausone, manifestement bien connu et apprécié. C'est aux modalités de la survivance d'Ausone chez ces quelques auteurs que je souhaite ici brièvement m'intéresser.

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