De la rythmanalyse dans Il n'y a pas de parole heureuse de Tanella Boni : Ethologie du style et de la posture d'une signifiance.

Fiche du document

Date

2016

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Armel Brice Zoh, « De la rythmanalyse dans Il n'y a pas de parole heureuse de Tanella Boni : Ethologie du style et de la posture d'une signifiance. », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.86b0vp


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Les réflexions infra concernent l’analyse d’un aspect des obliquités sémantiques, proposées par Michaël Riffaterre – la création de sens –, dans le recueil poétique Il n’y pas de parole heureuse, de l’auteure ivoirienne Tanella Boni. Ici, la création, conceptualisée par le rythme se distingue par la périodicité de phénomènes divers qui, dans le parcours discursif, est induite par la perception réitérative des composantes de l’énonciation du locuteur-scripteur. Notre démarche, essentiellement fondée sur des aspects quasi pertinents dans la productivité du rythme, part tout d’abord, d’une philologie à des définitions contextuelles dudit concept ; et, par la suite, débouche sur une analyse rythmique impliquant une multiplicité de mécanismes énonciatifs, notamment, la cinétique des figures macro et micro structurales, la temporalité contenue dans la variabilité des lexèmes (verbes, adverbes), etc. Par ailleurs, il s’avère dans cette étude que les éléments sus-indiqués n’ont apparemment aucun sens lorsqu’ils sont disloqués, mais, réunis stratégiquement et tactiquement génèrent une signifiance confirmant, ainsi, l’idée du signe poétique en dispersion. Bref, le rythme se présente dans notre contribution tel un système d’éléments pluraux qui, en s’entremêlant dans la trame discursive, aboutit à l’engendrement d’une sémiose illimitée.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en