The « Department for Éducation’s forgotten person » on strike : the special Éducation assistants’ highlighting attempts Les « oubliées de l’Éducation nationale » en grève : tentatives de visibilisation des accompagnantes des élèves en situation de handicap (AESH) En Fr

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5 février 2025

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Adélaïne Simonnet, « Les « oubliées de l’Éducation nationale » en grève : tentatives de visibilisation des accompagnantes des élèves en situation de handicap (AESH) », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.4000/138r1


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Résumé En Fr

Starting from a situated study based on observations, interviews and antiestablishment graphic productions mobilized during protests, this paper tries to understand how the special Éducation assistants' demanding techniques allow them to raise awareness to their activity in every sense. First, we will show that assistants demand a full place in the school by using, first of all, childish graphics on protesting materials as to prove their compliance to the school form (Vincent, 1980). They also integrate the students in the fight in order to express their social utility and they clearly position themselves in the National Éducation system field among other participants with whom they share things in common. Then, we will explain that the special Éducation assistants, by naming themselves as "invisible" and "financially unstable" on the signs, express a mishandled professional identity. Finally, we will analyze the invisibility process that assistants suffer from and that they illustrate on banners in an attempt to get extract from and in fine, to be acknowledged as a legitimize professional group.

À partir d’une enquête localisée fondée sur des observations, des entretiens et des photographies de productions iconographiques mobilisées pendant des manifestations, cet article cherche à saisir en quoi les techniques contestataires des accompagnantes des élèves en situation de handicap (AESH) permettent de visibiliser leur activité au sens large. Dans un premier temps, nous montrerons qu’elles revendiquent une place à part entière dans l’école en utilisant d’abord des graphismes enfantins sur les supports de mobilisation comme pour prouver leur adhésion à la « forme scolaire » (Vincent, 1980). Elles intègrent aussi les élèves dans la lutte afin d’exprimer leur utilité sociale et elles se positionnent explicitement dans le champ de l’Éducation nationale parmi d’autres acteurs avec qui elles partagent des points communs. Dans un second temps, nous expliquerons que les AESH, en se nommant sur les pancartes comme les « invisibles » et les « précaires », expriment une identité professionnelle mise à mal. Enfin, nous analyserons les processus d’invisibilisation que subissent ces accompagnantes et qu’elles mettent en image sur des banderoles pour tenter de s’en extraire et in fine de se faire (re)connaître en tant que groupe professionnel légitime.

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