Le mouvement pour la justice restauratrice : « an idea whose time has come »

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2006

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Sandrine Lefranc, « Le mouvement pour la justice restauratrice : « an idea whose time has come » », Droit et société, ID : 10670/1.86vlx4


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La « justice restauratrice » incarne pour ses promoteurs une « troisième voie » pénale – entre rétribution et réhabilitation – informelle et déprofessionnalisée. Or le mot est capté pour des causes très diverses : celles de « la victime », mais aussi du délinquant, de la communauté, etc. ; celles de leurs défenseurs aussi : la survie de dénominations protestantes anabaptistes, la critique criminologique, la pérennisation de professions para-judiciaires... En analysant la justice restauratrice comme un « mouvement » articulant des mobilisations situées dans des espaces sociaux éloignés les uns des autres, on peut aussi peser l’affadissement de l’ambition réformatrice d’un « mouvement social radical ».

The Movement for Restorative Justice : « An Idea Whose Time Has Come »For its supporters, restorative justice is a less formal and professional “third way” in criminal matters, between retribution and rehabilitation. The banner is waved on behalf of very diverse causes : in the interest of the victim, the offender, the community, etc. It is also waved on behalf of their advocates, too, when it contributes to the survival of an Anabaptist denomination, to a critical criminology, or to the preservation of paralegal professions. This article analyzes restorative justice as a “movement” that links mobilizations located in different social spaces, thus showing the impoverishment of the reforming ambition of a “radical social movement”.

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