This article questions the rationale underlying non-biomedical healthcare use, and discusses the links between health systems and migratory experience. This article steps on a fieldwork that revealed the under-representation of migrants originating from the Indian sub-continent among the users and practitioners, in spite of the growing interest for this medicine in the midst of the general population. Overall, this article deconstructs the (culturalist) idea stating that migrants quite often import and use healthcare practices coming from their country of origin.
En este artículo se trata del uso de prácticas de salud no-biomédicas y se examinan los vínculos entre sistemas de salud y experiencia migratoria. El articulo se basa en una investigación que pone de manifiesto la ausencia de los migrantes originarios del subcontinente indio entre los usarías y los profesionales de la medicina ayurvédica, a pesar del interés creciente por este medicina en el resto de la población. En total, este artículo quiere deconstruir la idea (culturalista) según la cual los migrantes importarían y utilizarían sistemáticamente prácticas de salud de su país de origen.
Cet article interroge les logiques de recours à des soins autres que biomédicaux, pour proposer une réflexion sur les dynamiques des systèmes de santé et l’expérience migratoire. L’article se base sur une recherche de terrain qui a révélé la sous-représentation des migrants originaires du sous-continent indien parmi les utilisateurs et pourvoyeurs de soins ayurvédiques, et ce malgré l’intérêt croissant pour cette médecine au sein du reste de la population. Ainsi, l’article déconstruit l’idée (culturalisante) selon laquelle les migrants importeraient et utiliseraient de façon quasi systématique des pratiques de santé de leur pays d’origine.