Du jeu entre les planches : entre fiction et réel

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15 septembre 2018

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Véronique Perruchon, « Du jeu entre les planches : entre fiction et réel », Déméter. Théories et pratiques artistiques contemporaines, ID : 10.54563/demeter.387


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Si les origines du théâtre occidental se construisent sur le rituel du théâtre antique, nous rappelle Florence Dupont, cette dimension laissée pour compte par le théâtre classique et moderne se voit remplacée par de nouvelles conventions. Avant tout sociaux, ces nouveaux rites n’ont plus rien de rituel. Désacralisé, le théâtre est l’apanage d’une société bourgeoise qui réinvente ses codes culturels et sociétaux. La séparation consommée par le fameux quatrième mur donnera lieu au xxe siècle à des recherches de renouvellement des liens entre la salle et la scène. Elles passeront par une sortie du cadre et la réinvention d’un jeu au moyen duquel, sur les traces de Guy Debord, la « société du spectacle » est dénoncée. L’ajustement entre les cadres référentiels du théâtre et la nécessité d’une communauté de partage, de part et d’autre de la salle, met en relief les « jeux » au sens fonctionnel du terme, autrement dit les failles ou les richesses qui en découlent. Du « jeu entre les planches » s’installe dans le théâtre, comme palimpseste du rituel perdu.

The origins of the Western theatre have been built on the ritual of ancient theatre, as Florence Dupont reminds us. However this dimension which was left behind by the classical and modern theater has been replaced by new agreements. As they appear to be primarily social there is nothing ritual in these new rites anymore. Theatre is now desecrated and appears as the prerogative of a bourgeois society reinventing its cultural and societal code. The separation that was consumed by the famous fourth wall resulted in the twentieth century research renewal links between the performance hall and the stage. They actually went through a stepping outside the framework and the reinvention of a game which, in Guy Debord’s footsteps, denounces the “society of the spectacle”. The adjustment between the theatre reference frames and the need for community sharing, on both sides of the house, highlights the “games” in the functional sense, i.e the flaws or the assets that result from it. A “game between the boards” has set itself in the theater, as a palimpsest of the lost ritual.

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