27 décembre 2024
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Françoise Blum, « Was the Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) also African? 1945–1960 », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.1093/fh/crae050
Cet article s'intéresse aux relations entre Européens et Africains au sein des sections de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) en Afrique subsaharienne. Il s'appuie sur la documentation et la correspondance envoyées au Centre de Paris, principalement par des Européens, et conservées à l'Office universitaire de recherche socialiste (OURS). Il existe cependant des différences notables entre les sections de l'Afrique occidentale française (Côte d'Ivoire et Guinée) et celles de l'Afrique orientale française (Tchad, Oubangui-Chari, Congo-Brazzaville) et du Cameroun. Les rapports de domination inhérents à la situation coloniale se sont exprimés plus ou moins violemment selon les endroits. Le regard porté par les Européens de la SFIO sur les Africains des sections, généralement raciste et antipathique, en dit long sur les rapports de force dans le monde colonial. Ces rapports de domination ont fini par avoir raison des sections, dont le sort a été définitivement scellé par l'avènement des gouvernements africains puis des indépendances, malgré l'expérience éphémère du Mouvement socialiste africain (MSA).