Narbonne (11), Parc photovoltaïque de la Livière Haute - Indices de fréquentation au Néolithique final, au 2ème âge du Fer et à l’Antiquité : rapport de diagnostic

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2021

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Angélique Polloni et al., « Narbonne (11), Parc photovoltaïque de la Livière Haute - Indices de fréquentation au Néolithique final, au 2ème âge du Fer et à l’Antiquité : rapport de diagnostic », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.87h959


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Ce diagnostic portait sur une surface de 22 ha, localisée à Narbonne, au sud de l’oppidum de Montlaurès. La limite nord de l’emprise du diagnostic est localisée à 500 m au sud de l’oppidum et sa limite sud à 1 500 m de ce dernier.La zone diagnostiquée présente un fort recouvrement sédimentaire. Dans six des sept sondages profonds réalisés, nous n’avons pas atteint le substrat alors que ces sondages étaient profonds d’entre 4,30 m et 5,50 m. Les dépôts sédimentaires, particulièrement importants après l’Antiquité, ont pour origine principale les crues de l’Aude et/ou de la Robine. Concernant l’environnement, il n’y a, d’après les études paléoenvironnementales menées lors de ce diagnostic, aucune évidence de grands marécages dans ce secteur, même durant l’Antiquité, mais plutôt une succession d’ambiances plus ou moins humides.Aucune structure archéologique n’a été mise au jour au cours de cette opération, mais du mobilier, datant du Néolithique final, du second âge du Fer, de l’Antiquité et de la période contemporaine a été découvert dans plusieurs sondages. Le mobilier du Néolithique final apparait à une profondeur de 3 m sous le niveau actuel. Le mobilier de l’âge du Fer se situe lui entre 2,40 m et 3 m sous la surface. Ce mobilier est globalement daté d’entre -250 et -125 av. n.è., ce qui correspond à une période où l’oppidum de Montlaurès semble avoir été abandonné. Le niveau de l’âge du Fer a pu être restitué pour l’emprise du diagnostic et ce niveau semble quasi horizontal, hormis dans le secteur le plus proche du pied de la colline de Montlaurès, où il apparait un peu plus haut. Ce niveau protohistorique se situe en moyenne à 2,80 m NGF.Bien que nous n’ayons découvert au cours de cette opération que du mobilier épars et en quantité restreinte, ce diagnostic a permis de mettre en évidence le fait que le secteur de Livière Haute a été occupé et exploité par l’homme depuis au moins le Néolithique final. En effet, aucun des niveaux sédimentaires analysés n’était exempt d’impact anthropique. Dans les niveaux sous-jacents au niveau daté du Néolithique final (datation radiocarbone), la malacofaune indique que le secteur a été déboisé et qu’il y a eu un fort impact des populations humaines sur leur environnement. De futures opérations dans le secteur permettront peut-être d’en savoir plus sur les populations anciennes qui ont exploité la plaine de Montlaurès, mais pour cela il faudra réaliser de profonds sondages.Le terrain se situe entre 3,72 m d’altitude NGF au nord et 5,63 m au sud où il forme une petite butte. Au moment de notre intervention le sol était constitué de remblais de 0,50 m à plus d’1 m d’épaisseur généré par la démolition récente de l’Îlot. Sous ces remblais se trouvent les premiers niveaux et structures archéologiques datant de la période Moderne et du Moyen-Âge. Les vestiges mis au jour sont dans l’ensemble assez bien conservés.

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