Servir le prince et garder la loi de la ville : Les serments des officiers du duc de Bourgogne au sud des Pays-Bas (fin XIVe- milieu XVe siècle)

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2014

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Jean-Baptiste Santamaria, « Servir le prince et garder la loi de la ville : Les serments des officiers du duc de Bourgogne au sud des Pays-Bas (fin XIVe- milieu XVe siècle) », Histoire urbaine, ID : 10670/1.87z6x5


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Durant les derniers siècles du Moyen Âge, les officiers du prince dans les Pays-Bas du sud étaient surtout présents dans des villes puissantes exigeant le respect de leur autonomie. Lorsque les relations bureaucratiques se structurèrent de plus en plus fortement au sein de l’État bourguignon, l’administration mit en avant l’usage du serment au prince, longtemps peu employé, alors que les officiers prêtaient déjà serment aux villes. Le renouveau du serment permit de mieux définir l’office, placé sous le contrôle religieux des évêques qui délivraient les nécessaires dispenses. Cette évolution montre également la manière dont le prince délégua à ses agents un pouvoir indivisible, qu’il soit lié à la justice, l’administration ou les finances, un pouvoir intimement lié à sa dimension chrétienne. Dans le même temps, ce mouvement mettait les officiers dans une situation difficile de duplicité, tant les intérêts du prince et de ses villes divergeaient.

Serving the prince and keeping the law of the town : officers’ oaths in the Southern Burgundian Netherlands (late 14th century – mid-15th century) In the late Medieval Southern Netherlands, the officers of the prince were mostly present in powerful cities that jealously guarded their autonomy. As the bureaucratic network within the Burgundian State became increasingly organised, the administration developed the use of the oath to the prince, while most officers already had to take an oath to the city. The renewal of oath-taking led to a more accurate definition of their office, which was thus placed under the control of bishops who granted the necessary exemptions. This trend also reveals the way the prince delegated to his agents an indivisible power, connected either to justice, administration, or finance, always in accordance with the Christian faith. At the same time, this evolution could not but make the officers duplicitous, since the interests of the prince and the city differed widely.

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