Au sujet de la perception de la France dans le Pacifique insulaire : Pour une contribution à l'histoire de temps mal conjugués

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1990

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Paul de Deckker, « Au sujet de la perception de la France dans le Pacifique insulaire : Pour une contribution à l'histoire de temps mal conjugués », Publications de la Société française d'histoire des outre-mers (documents), ID : 10670/1.8a7be0...


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Résumé En Fr

France seems to have constantly ran counter to regional move when we consider her overseas territories in the Pacific Basin. This is the case with the constitutional autonomies she first gave to French Polynesia and New Caledonia, years before the Anglo-Saxon metropolitan countries, to retract herself later while the majority of the British, Australian and New Zealand colonies reached independency. This is also the case with the French nuclear test programme which started in the Tuamotu archipelago while the United States and Britain had stopped their own. In declining to take into account the regional context, France produced a negative image in both Australasia and independent Pacific countries. And relationships of dependency, at the political and economical levels as well as in the religious and institutional spheres, which link the latter to the former, favour the emergence of a large negative consensus towards France in the region.

Dans le Pacifique insulaire, la France semble avoir agi à contre-courant de la mouvance régionale lorsque l'on considère ses territoires d'outre-mer. C'est le cas à l'égard des autonomies constitutionnelles qu'elle consentit tout d'abord à la Polynésie française et à la Nouvelle-Calédonie, bien avant les métropoles anglo-saxonnes, pour se rétracta : ensuite alors que l'ensemble des colonies britanniques, australiennes et néo-zélandaises accédaient à l'indépendance. C'est le cas aussi pour les expérimentations nucléaires françaises, qui débutèrent dans les Tuamotu alors que les États-Unis et la Grande-Bretagne avaient cessé les leurs. Refusant longtemps de prendre en compte les réalités régionales, la France y a laissé se développer à son sujet une image négative tant dans les deux métropoles anglonésiennes que dans les entités insulaires indépendantes. Et les relations de dépendance politique et économique, voire religieuse et institutionnelle, qui lient les secondes aux premières, ont favorisé l'émergence d'un large consensus négatif à l'égard de la France dans la région.

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