Le néant dada. Une rupture esthétique et philosophique

Fiche du document

Date

20 novembre 2020

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes




Citer ce document

Agathe Mareuge, « Le néant dada. Une rupture esthétique et philosophique », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.8a9dcx


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Bien qu’incarnant la rupture, le rejet du passé (mémoire, archéologie) comme du futur, Dada s’est bien inscrit dans l’histoire littéraire, artistique et plus largement culturelle du 20ème siècle. Dada a fait l’objet d’une historiographie, y compris – parfois à leur corps défendant – par les dadaïstes eux-mêmes, dès les débuts du mouvement, et de façon plus marquée après la Seconde Guerre mondiale. Qu’en est-il dès lors du « néant dada » proclamé par ses protagonistes ? Comment le penser aujourd’hui, cent ans après ? Cette communication se propose d’en esquisser rapidement les enjeux esthétiques, poétologiques et philosophiques, en s’appuyant successivement sur trois textes. Premièrement, le fameux « Manifeste Cannibale Dada » de Francis Picabia, posant que Dada = Rien. Deuxièmement, avec le « Petit Manifeste » de Gabrielle Buffet-Picabia, on peut se demander si le « Petit » est à penser comme une relativisation, une négation ou une exacerbation du « rien ». Enfin, un texte historiographique postérieur et rétrospectif de Gabrielle Buffet-Picabia permet de mettre au jour la productivité de la destruction dada.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en