Les translations vernaculaires de Virgile au Moyen Âge

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1985

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Jacques Monfrin, « Les translations vernaculaires de Virgile au Moyen Âge », Publications de l'École Française de Rome, ID : 10670/1.8abe2a


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Résumé Fr

Les dates tardives (fin du XVe et début du XVIe siècle) marquent la distance qu'a conservé le Moyen Âge roman à l'égard des Bucoliques et des Géorgiques. L'Enéide a connu une tout autre fortune. On ne s'occupera dans ce premier article que du domaine français. Le Roman d'Enéas (vers 1150-1160) prend d'un bout à l'autre appui sur le texte latin. Une tendance ancienne, attestée par un texte qui remonte au moins à l'époque carolingienne, l'Excidium Troiae, s'affirme à partir du XIIe siècle : la mise en série chronologique des textes sur la guerre de Troie, l'histoire d'Énée et la migration des Troiens. Le texte en prose connu sous le titre d'Histoire ancienne jusqu'à César, largement diffusé, présente entre un roman de Troie et une histoire de la Rome royale et républicaine un abrégé « historicisant » de l'Enéide dont on trouvera en appendice une analyse détaillée. Un incunable publié à Lyon en 1483, sous le titre Livre des Éneydes, traduit peu après en anglais par Caxton, présente dans une première partie un Livre des amours de Didon et Énée ; la seconde partie (après le départ d'Énée de Carthage) n'est que l'impression d'un mauvais manuscrit de l'Histoire ancienne. Des fragments du Livre des amours de Didon et Énée subsistent dans un ms. (Bibl. nat. nouv. acq. fr. 1157) daté de 1472. Il s'agit donc d'une œuvre qui n'est dans l'incunable lyonnais qu'un réemploi : ce livre, étant donné l'origine des fragments, pourrait provenir de la région angoumoise ; on rappellera à cette occasion que le premier traducteur français de l'Enéide (1500), Octovien de Saint-Gelays, a été huit ans évêque d'Angoulême. Un appendice contient des extraits du livre IV de l'Enéide tirés de l'Histoire ancienne jusqu'à César, du Livre des Éneydes et de la Translation d'Eneydes d'Octovien de Saint-Gelays.

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