Barrage Contre La Méditerranée- Partie 1 : Horizons Froissés Ne vois-tu rien venir ? Un projet de documentaire de 52 minutes (scénario scientifique, déposé à la scam et sacd) juillet 2021

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17 juillet 2021

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Fabienne Le Houerou, « Barrage Contre La Méditerranée- Partie 1 : Horizons Froissés Ne vois-tu rien venir ? Un projet de documentaire de 52 minutes (scénario scientifique, déposé à la scam et sacd) juillet 2021 », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.8b5ea0...


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Ce projet de film est à la fois un documentaire sur un itinéraire de recherche, une réflexion filmée sur le rôle des images animées au sein de la recherche en sciences humaines et sociales et une egohistoire d’une chercheur.e qui tente de retracer son parcours de « femme filmante » en utilisant des archives visuelles numérisées sur différents chantiers filmiques de recherche qui nous conduisent de l’Ethiopie à l’Egypte. Il met en relation et en questionnement : fascisme, migrations forcées et changement climatique. Il s’agit d’une première partie de 52 minutes qui utilise le « Je » haïssable de la subjectivité pour nous faire découvrir une théorie du rhizome inspirée par Deleuze (1980) et valoriser le rôle des émotions dans la connaissance. L’affect est un conducteur de travaux, il nous guide vers les profondeurs de l’humain. Filmer a été un ciment méthodologique, un mur porteur de différents chantiers allant du fascisme aux migrants éthiopiens, érythréens et soudanais. Un véhicule permettant de faire coaguler différentes méthodologies. Transversales les images et les sons traversent les disciplines pour mieux les entendre dans un ensemble philharmonique. Le traitement imagétique greffe des archives visuelles à des prises de vue sur les horizons méditerranéens illustrant l’imbrication des phénomènes et l’utilité d’une pensée horizontale rhizomatique. Des métaphores botaniques mettant en scène des plantes comme l’orchidée ou l’atriplex seront largement utilisées en symbole ou logo de cette approche épistémologique. Cet épisode de 52 minutes (qui sera suivi de deux autres épisodes) évoque également la place des femmes auteur.es filmantes dans le paysage cinématographique français et les difficultés de s’affirmer en tant que créatives au féminin. Ce projet de documentaire/fiction rend également hommage à Marguerite Duras et à Chantal Akerman, deux « pionnières » filmantes et à la créativité scientifique au féminin avec Marie Françoise Courel géographe.

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