Analysing media discourse on gender: Volume 1: Research. From "implicitly sexist?" to explicitly (anti-)feminist! Understanding the political dimensions of media discourse on gender 2006-2023Volume 2: Original dissertation. The "battle of discourse". Analysis of feminist discourse in the "Me Too era"; the example of feminist general information newslettersVolume 3: Collection of publications Analyser le discours médiatique de genre: Volume 1 : Parcours de recherche. D'"implicitement sexiste ?" à explicitement (anti-)féministe ! Appréhender les dimensions politiques du discours médiatique de genre 2006-2023Volume 2 : Mémoire original. La "bataille du discours". Analyse du discours féministe de l'« ère Me Too » ; l'exemple des newsletters féministes d'information généraleVolume 3 : Recueil de publications En Fr

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29 septembre 2023

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Aurélie Olivesi, « Analyser le discours médiatique de genre: Volume 1 : Parcours de recherche. D'"implicitement sexiste ?" à explicitement (anti-)féministe ! Appréhender les dimensions politiques du discours médiatique de genre 2006-2023Volume 2 : Mémoire original. La "bataille du discours". Analyse du discours féministe de l'« ère Me Too » ; l'exemple des newsletters féministes d'information généraleVolume 3 : Recueil de publications », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10670/1.8bbt63


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Résumé En Fr

Research : The aim of the dissertation summarising my research is to show how the analysis of media discourse allows us to understand social phenomena, and in particular gender-related issues, through their discursive dimension. My aim is to show how the categories of media discourse analysis and gender analysis inform each other. I have also endeavoured to adapt to changes in the professional, social and human context in my academic commitment and in my teaching practice.This review of my work is structured diachronically in two main sections: the first looks at the representation of gender within a largely male media discourse; it extends from the start of the presidential campaign in 2006 to the period 2010-2011, when two 'affairs' related to the media representation of gender took place, which for me were a turning point: the 'Caster Semenya affair' in 2010 and the 'DSK affair' in 2011. The second part, which covers 2013 and beyond, focuses on the analysis of political controversies, particularly those related to gender, that unfold not only in traditional media but also in digital spaces. Original dissertationIn order to show that the renewed media coverage of sexist and sexual violence at the end of the 2010s is part of a wider period that we call the 'Me Too era' and which corresponds to the implementation of a 'battle of discourse', we have chosen to analyse the discourse of feminist general information newsletters, which in our view functions as an ideal-type of feminist discourse in the 'Me Too era', between 2015 and 2019. We have divided this 'battle of discourse' into two simultaneous 'fronts'. In our first part, entitled 'the politicisation front', we first define how feminism is constructed in the exchange of experiences between writers and their readers, and then analyse how the media coverage of the Weinstein affair and its aftermath in autumn 2017 highlights the risk of a 'backlash' in the process of being structured. Finally, we analyse how the feminist general information newsletters discourse is consciously constituted in opposition to an explicitly anti-feminist discourse by identifying the personalities and institutions that carry it, but also the themes that it conveys.The second part of our paper sets out to describe 'the point of view front'. This point of view, or female gaze is constituted first and foremost in terms of language, through the dissemination of lexical innovations. Secondly, it is structured through the development of a network of reference figures. Finally, it is symbolically reinforced by the citation of serial forms (podcasts and series), which make it possible to deconstruct representations, construct new ones and authenticate them, even at the risk of marginalisation.

Parcours de recherche : Le mémoire synthétisant mon parcours de recherche a pour but de montrer en quoi l’analyse du discours médiatique permet d’appréhender les phénomènes sociaux, et notamment les questionnements liés au genre, par le biais de leur dimension discursive. Mon propos est de montrer en quoi les catégories d’analyse du discours médiatique et du genre s’éclairent mutuellement. Je me suis par ailleurs efforcée de m’adapter aux évolutions du contexte professionnel, social et humain dans mon engagement académique et dans ma pratique pédagogique.Ce retour sur mes travaux se structure de manière diachronique en deux grands volets : le premier observe la représentation du genre au sein d’un discours médiatique largement masculin ; il s’étend du début de la campagne présidentielle en 2006, jusqu’à la période 2010-2011, où se sont déroulées deux « affaires » liées à la représentation médiatique du genre, qui ont été pour moi un point de bascule : « l’affaire Caster Semenya » en 2010 et « l’affaire DSK » en 2011. Le second volet, prenant en compte l’année 2013 et les suivantes, s’attache à l’analyse des controverses politiques, notamment liées au genre, qui se déploient non seulement dans les médias traditionnels, mais également dans les espaces numériques. Mémoire original : Pour montrer que le renouvellement de la médiatisation des violences sexistes et sexuelles à la fin des années 2010 s’inscrit dans une période plus large que nous appelons l’« ère Me Too » et qui correspond à la mise en œuvre d’une « bataille du discours », nous avons choisi d’analyser le discours des newsletters féministes d'information générale (NFIG), qui fonctionne selon nous comme un idéal-type du discours féministe de l’« ère Me Too », entre 2015 et 2019. Nous avons divisé cette « bataille du discours » en deux « fronts » simultanés. Dans notre première partie, intitulée « le front de la politisation », nous définissons d’abord comment le féminisme se construit dans le partage d’expérience des autrices avec leurs lectrices, puis comment l’analyse du compte-rendu médiatique de l’Affaire Weinstein et de ses conséquences à l’automne 2017, souligne le risque d’un « retour de bâton » (« backlash ») en train de se structurer. Nous analysons enfin comment le discours des NFIG se constitue consciemment en opposition à un discours explicitement antiféministe, à travers l’identification des personnalités et des institutions qui le portent, mais également des thématiques qu’il véhicule.La deuxième partie de notre propos s’attache à décrire « le front du point de vue ». Ce point de vue ou regard féminin se constitue en premier lieu sur le plan langagier par la diffusion d’innovations lexicales. Il se structure en deuxième lieu par la mise en valeur d’un réseau de figures de références. Enfin il est amplifié sur le plan symbolique par la citation de formes sérielles (podcasts et séries), qui permettent de déconstruire les représentations, d’en construire de nouvelles et de les authentifier, au risque toutefois d’une certaine marginalisation.

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