« Entre échéances électorales et horizon d’attente … un jeu opportuniste sur les temporalités »

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2021

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Aude Dontenwille-Gerbaud, « « Entre échéances électorales et horizon d’attente … un jeu opportuniste sur les temporalités » », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.8ciyb9


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Résumé Fr

Le 8 février 1871, les élections envoient à l’Assemblée de la toute nouvelle République, une majorité non républicaine. Le 28 février 1873, Léon Gambetta s’oppose clairement à l’existence d’une Chambre haute. Dans un grand retournement, le 23 avril 1875, Léon Gambetta défend l’existence d’un Sénat. Le contexte est celui de l’échéance des élections sénatoriales et législatives de 1876. Dans une démarche en Analyse du discours, l’historien peut montrer comment, dans la matérialité même de la langue, le jeu sur les temporalités participe de la construction de cette politique que l’on qualifiera bientôt d’opportuniste. L’introduction du discours, au passé simple, souligne l’acte fondateur – mythique -, de la rencontre du tribun avec ses électeurs de Belleville, dès 1869. La première partie, qui analyse l’histoire des dernières années, narrative, emploie l’imparfait. Léon Gambetta semble se mettre à distance de cette temporalité, liée aux diverses échéances politiques. La deuxième partie explique ses prises de position. Elle se déroule entièrement au présent. Gambetta assume ce présent, mais pour mieux le renverser dans une troisième partie, au futur, évoquant l’horizon d’attente de cette République.

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