Écrire le travail : les Travaux de Georges Navel

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2005

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Philippe Ganier, « Écrire le travail : les Travaux de Georges Navel », Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, ID : 10670/1.8f93hq


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Résumé Fr

L’œuvre de l’écrivain prolétaire Georges Navel (1904-1993) est fortement marquée par le témoignage autobiographique. L’intitulé même de ses romans, Travaux, Parcours et Passage, ancre son écriture dans une description, de l’intérieur, de la transition entre une économie rurale déclinante et une société industrielle de production standardisée. À la frontière entre des univers antagonistes, où la ruralité de son enfance dans un village lorrain est progressivement voilée par une urbanisation industrielle à Lyon et à Paris, et où le milieu intellectuel accoucheur (mais jamais intégrateur) avec le philosophe Bernard Groethuysen dilue sans jamais les absorber totalement ses sympathies anarcho-syndicalistes, Navel, dès la parution de son premier roman Travaux en 1945 (prix Sainte-Beuve l’année suivante) retient l’attention du sociologue Georges Friedmann qui voit dans son témoignage une contribution majeure à la définition de l’homme au travail. Trop vite oublié dès sa disparition en 1993, Navel trouvera-t-il à l’instar d'écrivains du XXe siècle trop tôt délaissés, une « revie » littéraire ? Soutenu par une lecture transversale de l’œuvre de Navel, nous souhaiterions montrer l’acuité et la permanence de sa vision de l’homme au travail. Mais au-delà d’un tableau réaliste d’un prolétariat « abruti » par la pénibilité de la tâche ouvrière, nous voudrions également mettre en avant la conscience vive d’un homme ayant fait œuvre de création et ayant rendu par la célébration de la gestuelle et de l’intelligence de la main toute sa dignité au labeur humain.

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