2009
Cairn
Alexis Pelletier, « Prête-moi ton effaceur », Littérature, ID : 10670/1.8fdniy
Pour que la poésie s’efface — s’effaçât — encore faudrait-il « qu’elle fût réellement encrée sur la page ou dans la société » ; et si le poème « avait disparu, comment nommer ce qui l’aurait remplacé ? ». Une méditation sur le statut de la poésie contemporaine, en particulier sur son rapport à l’idée d’engagement comme talisman protégeant contre l’effacement, délimite les rôles et fonctions de la poésie et la montre plutôt immunisée contre sa propre disparition — sinon contre sa nécessaire discrétion sociale …