1 juin 1988
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L’un des principaux problèmes que rencontre l’historien de l’Armorique antique est la rareté des documents inscrits relevant de la grande épigraphie publique ou privée. Il est donc tentant d’essayer de pallier ce manque par les modestes documents épigraphiques que sont les graffites sur céramique ou métal, fréquents sur la plupart des sites urbains ou ruraux. Tous témoignent de la propension, commune à tous les hommes depuis l’invention de l’écriture, à graver à la pointe sèche, sur des matériaux peu résistants, des noms de personnes, des vocables amoureux ou injurieux, sinon même parfois des dédicaces à diverses divinités. Après étude d’un corpus archéologique, une analyse linguistique devrait nous permettre de jeter un regard nouveau sur l’onomastique et la phonétique gallo-romaines.