Entretien de Hala Hamid Alawi auprès de Hussayn Abdelwahab al-Tarawneh à propos du quartier Alawiyya de Karak

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15 avril 2019

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Histoire orale et lieux de mémoire en Jordanie

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Contrat d'autorisation d'exploitation de l'entretien signé avec l'informateur. , Consultable sur autorisation



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Hala Hamid Alawi et al., « Entretien de Hala Hamid Alawi auprès de Hussayn Abdelwahab al-Tarawneh à propos du quartier Alawiyya de Karak », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.8hfgr3


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L’informateur, Hussayn Abdelwahab al-Tarawneh, est directeur d’une entreprise de construction. Il raconte que le quartier, construit contre le mur de la citadelle, a porté plusieurs appellations : quartier des Alaouites, quartier des Chawam, quartier des Tarawneh. Il explique les raisons historiques de ces appellations, et évoque les traces des constructions d’origine, comme le carrelage coloré dans certaines maisons. L’informateur évoque ensuite les réunions entre femmes du quartier auxquelles il se rendait avec sa mère quand il était enfant (début des années 1960), puis d’autres souvenirs : les chevaux, les échanges entre voisins lorsqu’il neigeait, la culture dans les jardins, la culture du blé et la fabrication de la farine, la confection du “saliqa” (plat de blé cuit), les jeux et la fabrication de jouets avec les moyens du bord. L’entretien porte ensuite sur les différentes familles du quartier qui, bien que d’origines différentes, étaient très liées les unes aux autres. L’informateur explique les raisons de l’importance du quartier dans Karak : la présence des diwan-s des deux représentants politiques de la ville de Karak à l’époque ottomane, la présence de la prison (devenue musée aujourd’hui) et d’autres bâtiments de l’administration ottomane. Il déplore que les habitants d’origine, attachés au patrimoine historique du quartier, aient quitté Karak, mais en même temps, il explique que le quartier a bénéficié de l’aide du ministère du tourisme pour sa restauration et sa valorisation. Les interlocuteurs évoquent le grand-père de l’informateur, anciennement pacha ottoman, qui disposait du téléphone et de la radio (qui lui avait servi à suivre les événements lors de la première guerre mondiale). En fin d’entretien, l’informateur revient sur l’année 1970 durant laquelle le quartier a été bombardé à cause de la présence de fedayins qui s’y étaient réfugiés. Il évoque aussi la présence d’une sage-femme dans le quartier, chez qui les femmes de Karak venaient pour accoucher.

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