Commentaires de la proviseur du lycée professionnel Le Chatelier de Marseille sur sa carrière, les évolutions du lycée et du quartier d'Arenc

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L'informatrice, fille de militaire, originaire du Var, fut Principale de collège et aujourd'hui Proviseur du lycée professionnel Le Chatelier dans le 15e arrondissement de Marseille. Elle explique les changements relationnels que cela a représenté pour elle, notamment avec la population gitane. Après avoir détaillé sa carrière dans le lycée, elle explique le recrutement des élèves sur un territoire restreint, lié, selon elle, à la mauvaise réputation du quartier. 15:20 L’informatrice aborde les types d’embauche des jeunes ou leur orientation vers des BTS après leur Bac Pro, ainsi que les taux de réussite, le suivi de cohortes des jeunes sur une dizaine d’années. Elle explique les opérations mises en place récemment comme les cours de FLE pour accueillir des jeunes néo-arrivants, et leur assiduité. 28:00 A la demande de l’enquêtrice, l’informatrice décrit les différents liens existants entre le territoire et l’établissement : demandes de stages en entreprises, partenariat avec les maisons et associations de quartier présenté comme un maillage pour soutenir la jeunesse. Il est aussi question du développement de nouveaux partenariats pour la culture et le théâtre dans le quartier. 39:46 Il est ici question de la délimitation du quartier. Sont cités comme limites, entre autres, le stade Charpentier, traverse du moulin de la Villette. L’informatrice revient sur les diverses stigmatisations des territoires. 51:29 L’informatrice aborde ensuite ses propres pratiques du quartier, son absence de crainte et ses commentaires sur les évolutions du quartier, les besoins d’équipements sportifs. Il est à nouveau question des possibilités de partenariat pour l’ouverture du lycée vers le monde extérieur. Après avoir expliqué que très peu d'enseignants et d'agents vivent dans le quartier, elle décrit les apports du tramway qui relie au reste de la ville. 1:10:45 L’enquêtrice reformule sa question concernant l’offre de formation vis-à-vis du terreau industriel de proximité et la discussion s’engage sur la requalification du quartier qui nécessite de repenser les filières. L’informatrice cite la grande pauvreté de certains immeubles de la rue Nouvelle et commente les aspirations de la jeunesse, la difficile liaison parfois avec les parents d’élèves, le barrage de la langue, la répartition des rôles selon les sexes dans les familles. Enfin, elle décrit ses échanges professionnels avec le commissariat de la rue Felix Pyat, les questions de la consommation de drogue au lycée et la prévention.