L'impact des mots sur les enfants souffrant d'une hyperactivité associée à un déficit de l'attention (ADHD) : Conséquences pour la technique psychanalytique

Fiche du document

Date

2007

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Sujets proches Fr

Enfant Enfance Progéniture

Citer ce document

Björn Salomonsson, « L'impact des mots sur les enfants souffrant d'une hyperactivité associée à un déficit de l'attention (ADHD) : Conséquences pour la technique psychanalytique », L’Année psychanalytique internationale, ID : 10670/1.8jv327


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Les enfants souffrant d’une hyperactivité associée à un déficit de l’attention (ADHD) et ceux qui présentent des troubles de l’attention, du contrôle de la motricité et de la perception (DAMP) sont souvent très sensibles aux interventions de l’analyste. Cela n’est pas toujours dû au contenu littéral de l’intervention. Parfois, les enfants réagissent comme si les mots étaient des objets concrets dangereux contre lesquels ils doivent se protéger physiquement. L’auteur rapporte ce phénomène à l’instabilité de la situation interne de tels enfants. Toute intervention réveille souvent un objet interne mauvais, non contenant, qui menace d’expulser les mots de l’analyste, indépendamment de leur contenu. Il en découle des situations cliniques violentes. Les recherches sur l’ infans et le travail analytique avec les infans et leurs mères mettent en évidence le processus sémiotique complexe qui se développe entre la mère et son bébé. La condition requise pour la mise en route et le maintien d’un tel processus réside dans un objet externe sécurisant, qui peut être progressivement intériorisé. On utilise ici les découvertes provenant de la recherche sur le développement, et le travail clinique avec l’ infans afin d’éclairer le travail analytique avec des enfants souffrant de ADHD et de DAMP. Des vignettes cliniques montrent combien il est important que l’analyste choisisse les mots de ses interprétations après avoir jaugé tant l’état de l’objet interne de l’analysant que celui de son propre contre-transfert. Si cette évaluation est négligée, le dialogue analytique peut facilement sombrer. L’auteur propose quelques recommandations techniques concernant l’analyse de tels enfants. Il soulève, en tant que faisant partie de la discussion théorique, la question générale de la classification des représentations que le bébé constitue en interaction avec la mère, et que l’analysant constitue en interaction avec l’analyste. Plutôt que de les classer selon la bipartition freudienne de « représentations de choses – représentations de mots », l’auteur propose la classification sémiotique en trois catégories de C. S. Peirce, selon laquelle le bébé formerait des représentations d’icônes, d’indices et de symboles.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en