Souvenirs du quartier et du quai d’Arenc par un ancien transporteur marseillais

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4 avril 2012

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Mémoires d'un quartier de Marseille : Arenc

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Florence Mazzella di Bosco et al., « Souvenirs du quartier et du quai d’Arenc par un ancien transporteur marseillais », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.8kz2n9


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Sur la proposition de l’enquêtrice, l’informateur revient sur ses souvenirs de son activité professionnelle et de sa pratique du quartier d’Arenc, en tant que transporteur de 1946 à 1980, date de sa retraite. Il fréquentait la plupart du temps la rue Peysonnel où se trouvaient les entrepôts de son employeur principal : les huiles IGOL. Organisé en société de fait avec son frère (Benzi frères), l’informateur explique avoir toujours eu plusieurs clients pour parer aux aléas de l’activité : coopérative de produits pharmaceutiques, laines, huiles. Après avoir comparé le travail sur les quais autrefois (marchandises sur palettes) et aujourd’hui (en conteneurs), l’informateur explique la délimitation des territoires pour les transporteurs d’alors, selon plusieurs zones (urbaines, limitrophes et grandes distances) ; lui même n’avait pas la possibilité de transporter au-delà de Septèmes-les-Vallons. 07:00 L’informateur vivait dans le quartier des 5 Avenues avant de venir travailler dans le quartier d’Arenc. Suivent quelques courtes explications sur l’entreprise familiale, sur sa pratique du boulevard National pour transporter des produits pharmaceutiques. 10:45 L’enquêtrice propose de discuter sur l’exemple de diverses photographies (ou plans) du bâtiment de la bibliothèque et des archives Gaston Defferre et de son quartier en général. L’informateur a été informé de l’existence de ce bâtiment par son aide ménagère et exprime son désir d’aller avec ses enfants revisiter les rues où il a travaillé. Il se souvient des anciennes habitations précaires autrefois (cabanes et baraques en bois), avant le rachat des terrains par les huiles IGOL pour construire des entrepôts. La discussion se poursuit sur la réunion des deux hôpitaux Ambroise Paré et Desbief en un seul, plus grand, donnant sur la rue de Ruffi. L’informateur évoque ses souvenirs des rues et des quartiers pendant la guerre d’Indochine : présence de l’armée et des tanks. Il décrit sa circulation depuis le quartier de la Plaine jusqu’à Arenc. Il garde peu de souvenirs des changements du quartier et de l’activité du port, des déchargements des laines arrivant d’Algérie. Il évoque rapidement l’emplacement d’un lavoir à laine en haut de la Villette (boulevard National), son achat et son expédition vers la clientèle. La fin de la discussion traite de l’embauche des hommes de peine qui attendaient sur des lieux précis et de son propre travail avec les “Docks libres” et de leurs entrepôts tout le long du boulevard National. 39:15 Ici, l’entretien a pour objectif de fixer les délimitations du quartier d’Arenc qu’il situe principalement à la gare d’Arenc, la rue Peyssonnel, le boulevard de Briançon. Il décrit ce quartier comme un quartier spécifiquement de transporteurs et animé. Il passe rapidement sur sa possession de différents véhicules depuis une première camionnette à deux vitesses jusqu’aux derniers camions avant sa retraite, les véhicules des autres transporteurs (recyclage d’anciennes voitures), les contacts avec ses clients et les diverses étapes de son entreprise. Les souvenirs de l’informateur sont assez vagues et l’entretien n’entre pas dans le détail.

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