Les relations entre les Etats-Unis et l’Amérique latine au XXè siècle

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2004

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Charles Lancha, « Les relations entre les Etats-Unis et l’Amérique latine au XXè siècle », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.8nbfmt


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Desde principios del siglo XX, el « I took Panama » del presidente Teodoro Roosevelt simboliza brutalmente la voluntad de dominación del Tío Sam frente a vecinos débiles y desunidos. Durante los tres primeros decenios, los Estados-Unidos se implantan económica y políticamente en América central y en el Caribe donde imponen la ley de la jungla. Las repúblicas se convierten en repúblicas bananeras en las que el capital yankee dicta su ley. La gran depresión concede un momento de tregua a América latina. Enredados en sus propias dificultades, los Norteamericanos dedican menor atención a los países ibéricos. A partir de los años sesenta, la revolución cubana con Fidel Castro trastorna la coyuntura política en el continente. El papel contra-revolucionario de Washington, que ya se había expresado en el pasado en particular por un apoyo sin complejo a favor de los dictadores centroamericanos o caribeños y cuando el derrocamiento del gobierno democrático de Jacobo Arbenz en Guatemala en 1954, surge en plena luz. Tras el fracaso de la Alianza por el Progreso del presidente Kennedy, que se proponía apuntalar el reformismo, optan los Estados-Unidos por un apoyo total a los dictadores latino-americanos, mejor defensa de sus intereses económicos. La lucha contra el comunismo internacional sirve de coartada y de legitimación a los dictadores militares en Brasil, Chile, Argentina, Uruguay, Bolivia, Paraguay. El terrorismo de Estado recurre a los peores medios a fin de aniquilar cualquier oposición democrática e imponer un orden en conformidad con los intereses de las oligarquías y de las multinacionales. Es en tal contexto que, a partir de los años 1970-1980, los países de la América ibérica con excepción de Cuba se ven obligados a renunciar a su modelo anterior de desarrollo asentado en un dirigismo de Estado y en el Estado Providencia. Al modelo, los partidarios del pensamiento único lo declaran caduco, anticuado, De ahí en adelante, es el Fondo Monetario Internacional- el FMI- en el que Washington desempeña preponderante papel quien dicta su conducta a los gobiernos latinoamericanos en lo que toca a su política económica, con el éxito harto conocido. El naufragio de Argentina en 2001 es el ejemplo más trágico del fracaso total de las políticas monetaristas impuestas a los pueblos iberoamericanos de las que sacan mayor provecho las multinacionales, las más veces norteamericanas, y las oligarquías locales

Dès le début du XXè siècle, le « I took Panama » du président Théodore Roosevelt symbolise brutalement la volonté de domination de l’Oncle Sam face à des voisins faibles et désunis. Durant les trois premières décennies, les Etats-Unis s’implantent économiquement et politiquement en Amérique centrale et dans les Caraïbes où ils font régner la loi de la jungle. Les républiques centraméricaines deviennent des républiques bananières où le capital yankee fait la loi. La grande dépression accorde un répit à l’Amérique latine. Empëtrés dans leurs propres difficultés, les Nord-Américains accordent une moindre attention aux pays ibériques. A partir des années 1960, la révolution cubaine avec Fidel Castro bouleverse la conjoncture politique sur le continent. Le rôle contre-révolutionnaire de Washington , qui s’était déjà clairement exprimé dans le passé– en particulier par un soutien sans complexe aux pires dictateurs centraméricains ou caribéens et lors du renversement du gouvernement démocratique de Jacobo Arbenz au Guatemala en 1954- apparaît en pleine lumière. Après l’échec de l’Alliance pour le Progrès, de Kennedy, destinée à étayer le réformisme, les Etats-Unis optent pour un soutien sans faille aux dictatures militaires, rempart le plus sûr de leurs intérêts économiques. La lutte contre le communisme international sert d’alibi et de légitimation aux dictatures militaires : au Brésil, au Chili, en Argentine, eu Uruguay, en Bolivie, au Paraguay. Le terrorisme d’État recourt aux pires moyens pour anéantir toute opposition démocratique et imposer un ordre conforme aux intérêts des oligarchies et des multinationales. C’est dans ce contexte que, à partir des années 1970-1980, les pays de l’Amérique ibérique -à l’exception de Cuba- sont contraints de renoncer à leur modèle antérieur de développement, fondé sur le dirigisme d’Etat et sur l’État Providence. Ce modèle est déclaré caduc, obsolète, par les tenants de la pensée unique, la pensée néo-libérale. Désormais, c’est le Fonds Monétaire International, le FMI, où Washington joue un rôle prépondérant, qui dicte leur conduite aux gouvernements latino-américains pour ce qui est de leurs politiques économiques. Avec le succès que l’on sait. Le naufrage de l’Argentine, en décembre 2001, est l’exemple le plus tragique de l’échec total des politiques monétaristes imposées aux peuples latino-américains pour le plus grand profit des multinationales, le plus souvent nord-américaines, et des oligarchies locales.

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