Senghor ? Y'en a marre ! : L'héritage senghorien au prisme des réécritures générationnelles de la nation sénégalaise

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2013

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Jean-François Havard, « Senghor ? Y'en a marre ! : L'héritage senghorien au prisme des réécritures générationnelles de la nation sénégalaise », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, ID : 10670/1.8o47dv


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Cet article analyse comment, au fil des mouvements générationnels qui se sont succédé à partir de la fin des années 1980 (set setal, bul faale, Y’en a marre, etc.), le « père de la nation » sénégalaise, Léopold Sédar Senghor, s’est vu peu à peu dévalué comme modèle d’identification nationale. À cet égard, les nombreux graffs et fresques sur les murs de la ville ainsi que les productions des rappeurs rendent compte du travail de mémoire des jeunes générations qui, plus qu’à Senghor, tendent aujourd’hui à s’identifier à des figures incarnant des trajectoires d’indépendance et d’autochtonie politique et culturelle, panafricaines et anti-impérialistes.

« Senghor ? Y’en a marre ! »This article aims to analyze how, throughout successive generational movements from the end of 1980s (Set/setal, Bul faale, Y’en a marre and so on), the “father of the nation”, Senegalese Léopold Sédar Senghor, became gradually devalued as a model for national identification. In this respect, the prevalence of graffiti and murals on the walls of the cities as well as the output of rappers testify to the memory work of the younger generations, who tend today to identify themselves with figures who embody independence and political and cultural autochthony, who are Pan-African and anti-imperialist, rather than with Senghor.

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