Dying as a child in Roman Africa: gestures, practices and rituals (Proconsular Africa, Numidia, Caesarian Mauritania; 1st-3rd century CE) Mourir enfant en Afrique romaine : gestes, pratiques et rituels (Afrique Proconsulaire, Numidie, Maurétanie Césarienne ; Ier-IIIe s. de n. è.) En Fr

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6 décembre 2011

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Solenn de Larminat, « Mourir enfant en Afrique romaine : gestes, pratiques et rituels (Afrique Proconsulaire, Numidie, Maurétanie Césarienne ; Ier-IIIe s. de n. è.) », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.8ojwdy


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Résumé En Fr

The aim of this study is to characterize the gestures, practices and rituals about the children’s death in the Roman provinces of Africa Proconsularis, Numidia and Mauretania cesarean in the first three centuries AD. The available documentation is divided between numerous publications of cemeteries, more or less well documented depending on the date of excavation, and unpublished literature of the necropolis of Pupput (Hammamet), which provides for the first time a corpus large enough to be statistically credible. Because of their differences, the data are presented in various catalogs but analyzed simultaneously when associated to the same funeral sequence. At first, it was decided to study how corpses were managed from the localization of burial to its closure, then in a second time, the rituals performed in and around the grave. The initial postulate is that different burial practices adopted by families in charge of the funeral of their children depended on a number of factors. Among them, the children's age that determined the status of the deceased has been identified. According to archaeological and anthropological data studied, the ages of 6 months, 3 years and 7 years marked important steps in the socialization of the child in his family and the African society.

L’objectif de cette étude est de caractériser les gestes, les pratiques et les rituels entourant la mort des enfants dans les provinces romaines d’Afrique Proconsulaire, de Numidie et de Maurétanie césarienne aux trois premiers siècles de notre ère. La documentation disponible provient de nombreuses publications de nécropoles, plus ou moins bien documentées en fonction de la date des fouilles, et de la nécropole de Pupput (Hammamet) qui offre pour la première fois un corpus suffisamment important pour être statistiquement crédible. En raison de leur disparité, les données sont présentées sous différents catalogues mais elles sont en revanche analysées simultanément lorsqu’elles renseignaient la même séquence des funérailles. Il a été opté d’étudier dans un premier temps la gestion des corps, de l’emplacement de la sépulture à sa fermeture, puis dans un second temps, les rituels réalisés dans et autour de la sépulture. Le postulat de départ est que les différentes pratiques funéraires adoptées par les familles responsables de l’enterrement de leurs enfants dépendaient d’un certain nombre de facteurs. Parmi eux, l’âge des enfants qui déterminait en grande partie le statut du défunt a été mis en évidence. D’après les données archéo-anthropologiques étudiées, les âges de 6 mois, 3 ans et 7 ans marquaient des étapes importantes dans la socialisation de l’enfant dans sa famille et la société africaine.

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