10 octobre 2019
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William TCHUINKAM, « Les pouvoirs publics dans le CCM du Cameroun : une surreprésentation stratégique », Face à face, ID : 10670/1.8ose5e
Le CCM Cameroun, comme tous les autres, est le produit d’une histoire singulière dont la restitution des conditions de la naissance et la trajectoire d’institutionnalisation informe sur son fonctionnement actuel. L’instance de coordination nationale du Fonds mondial au Cameroun constitue, de manière emblématique, le prisme par lequel l’Etat camerounais appréhende sa place et son rôle de manière générale et met en œuvre l’ethos du contrôle exercé par l’administration centrale sur l’action publique. Au sein de cette instance, les pouvoirs publics utilisent de manière mécanique la directive internationale de la multi-sectorialité pour être les plus nombreux sur le papier. Paradoxalement, au fil du temps, leur nombre énonce une présence virtuelle dont la chronologie du CCM permet d’expliquer, entre des attentes d’hier qui sont les illusions d’aujourd’hui dans le contexte d’un cadrage procédural et managérial opéré par le Fonds. Cet article part de l’hypothèse de la « dépendance au sentier » (path dependancy) de la création de ce CCM marqué par l’emprise gouvernementale.