« Yes, I’m a Witch » – 1967-1976 : At the intersection of popular music and American second-wave feminism. « Yes, I’m a Witch » – 1967-1976 : À l’intersection des musiques populaires et de la seconde vague féministe américaine En Fr

Fiche du document

Date

16 novembre 2018

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Robin Benzrihem, « « Yes, I’m a Witch » – 1967-1976 : À l’intersection des musiques populaires et de la seconde vague féministe américaine », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.8q8ada


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

The punk movement has often been considered the first in American popular music to include a feminist message. However, this dissertation aims at demonstrating that such a message already existed in popular music between 1967 and 1976, as many female singers and musicians took inspiration from the second-wave feminist movement or actively participated in it. This study focuses in particular on the musical careers of Nina Simone, Yoko Ono, Betty Davis and Janis Joplin, and analyses their albums and covers, their concerts and their posters, or interviews given by artists.This work first sheds light on the direct involvement of female singers and musicians in the American second-wave feminist movement. It analyzes the complex dynamics between a movement that has regularly been accused of racism and classism, and artists who linked their career with an involvement in the social movements of their time. The way they dealt with the music industry, the press, and fans is another aspect of their feminist approach. The artists’ image then constitutes a key source of struggles, and these women managed to utilize the feminist figure of the witch to empower themselves by claiming their otherness in the public and private spheres.

Le mouvement punk a souvent été considéré comme le premier au sein de la musique populaire américaine à inclure un message féministe. Cette thèse vise cependant à démontrer qu’un tel message existait déjà entre 1967 et 1976 dans différentes musiques populaires car nombre de chanteuses et musiciennes s’inspirèrent de la seconde vague féministe ou y prirent activement part. L’étude porte sur la carrière de différentes artistes, notamment de Nina Simone Yoko Ono, Betty Davis, Buffy Sainte-Marie et Janis Joplin, et analyse leurs albums de musiques populaires et leurs pochettes, leurs concerts et leurs affiches ou encore différents entretiens qu’elles ont eu.La thèse met d’abord en lumière l’implication directe des chanteuses et musiciennes au sein de la seconde vague féministe américaine. Elle analyse les dynamiques complexes entre un mouvement régulièrement accusé de racisme et de classisme, et des artistes qui lièrent leur carrière musicale et leur participation au bouillonnement social de la période. Le rapport qu’elles entretenaient à l’industrie musicale, à la presse et aux fans est une autre facette de leur démarche féministe. L’image que ces femmes renvoyaient constitue alors un terrain de luttes central et l’acceptation de leur mise à l’écart de la société mainstream leur permit d’utiliser la figure féministe de la sorcière pour s’affirmer et espérer atteindre une forme d’émancipation personnelle ou professionnelle.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en