1997
Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
Joseph-Gabriel Elong, « Foresterie communautaire et gestion de l’environnement des forêts tropicales », Espaces tropicaux (documents), ID : 10670/1.8qqrml
La déforestation a atteint aujourd’hui des proportions très inquiétantes dans les pays tropicaux. Dans son rapport final de l’Évaluation des Ressources Forestières (ERF) de 1990, la FAO révèle que, entre 1981 et 1990, la superficie déforestée chaque année dans les pays tropicaux a avoisiné 16 millions d’hectares, soit une perte globale de 0,8%. La foresterie communautaire ou processus d’une implication de plus en plus poussée des populations rurales dans la gestion et la protection de leur patrimoine forestier, tout en tirant des revenus substantiels, est l’une des solutions que prônent les organismes internationaux en charge des questions forestières dans ces pays, en l’occurrence le PAFT (Plan d’ Action Forestier Tropical), l’OIBT (Organisation Internationale des Bois Tropicaux) pour y ralentir la déforestation. Après avoir expliqué les fondements de la foresterie communautaire et présenté quelques exemples concrets de cette pratique en Amérique Latine, dans les Philippines et en Afrique, la présente contribution tentera de relever les limites et les possibilités actuelles qu’elle offre en tant que moyen de protection de l’environnement des forêts tropicales.