Determinants of Women’s Contribution to Farming Decisions in Cocoa Based Agroforestry Households of Ekiti State, Nigeria

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15 février 2010

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Anselm A. Enete et al., « Determinants of Women’s Contribution to Farming Decisions in Cocoa Based Agroforestry Households of Ekiti State, Nigeria », Field Actions Science Reports, ID : 10670/1.8qyqog


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Résumé En Fr Es

Women are key players in the agricultural sector of most developing countries of the world. However, despite this major role, men have reportedly continued to dominate farm decision making, even in areas where women are the largest providers of farm labour. This could be counter-productive, because there is bound to be conflict when women, as key players, carry out farm tasks without being part of the decision process, especially when the decisions fail to recognize their other peculiar household responsibilities. Previous efforts at estimating women’s role in agriculture have tended to concentrate on evaluating their labour contributions. There has been little farm-level information regarding their role in decision making, particularly in male dominated cash crop environments like cocoa agro-forestry households. This paper identified socioeconomic factors affecting their contribution to farm decision making. The paper is based on farm level data collected in Ekiti State, southwest Nigeria, from 120 randomly selected farm units. The results of the analysis show that the household socio-economic factors that encouraged high women contributions to farm decision making were their number of years of formal education and farming experience, financial contributions to household farming activities, number of hours spent in the farm, and farm size. Also, the societal constraints militating against women’s contributions to farm decisions were identified and grouped into (a) techno-institutional constraints such as lack of extension programmes and access/awareness of non-governmental organisation (NGO) programmes for women, insufficient knowledge of farm credit sources etc.; (b) socio-personal constraints such as misconceptions that women farmers do not have farming ideas, women are supposed to be subordinate to men in farming, low self confidence by women etc.; (c) economic/financial constraints such as low or lack of financial contributions to farming activities and access to credit support groups such as cooperatives, unwillingness of women to invest in a male-dominated cocoa farming environment. These observations underscore the need for special programmes that empower and recognise women, especially through education, finance and information.

Dans la plupart des pays en développement, les femmes sont des protagonistes clés du secteur de l’agriculture. Toutefois, la prise de décision, dans les exploitations, relève toujours des hommes, même dans les régions où les femmes sont la principale source de main d’œuvre agricole. Cette situation peut être contre-productive, car des conflits peuvent apparaître lorsque les femmes, en tant qu’acteurs clés, assurent les travaux agricoles sans participer au processus de décision, en particulier lorsque les décisions ne prennent pas en compte leurs autres responsabilités dans le foyer. De précédentes initiatives visant à évaluer le rôle des femmes dans l’agriculture ont été lancées, en particulier pour évaluer la contribution des femmes aux travaux. Mais peu d’informations ont été recueillies sur le rôle des femmes dans la prise de décision, notamment dans les environnements de culture de rente dominés par les hommes, par exemple chez les ménages vivant de l’agroforesterie basée sur le cacao. Cet article identifie les facteurs socioéconomiques qui affectent l’implication des femmes dans la prise de décision. Il s'appuie sur des données recueillies dans 120 exploitations situées dans l’état de l’Ekiti, au sud-ouest du Nigeria, sélectionnées au hasard. Les résultats de l’analyse montrent que les facteurs socioéconomiques des ménages qui ont encouragé une forte participation des femmes au processus de décision sont le nombre d’années de scolarisation et l’expérience agricole, les contributions financières aux activités agricoles du ménage, le nombre d’heures passées dans l’exploitation et la taille de celle-ci. En outre, les contraintes sociétales qui empêchent les femmes de participer aux décisions relatives à l’exploitation ont été identifiées et regroupées en différentes catégories : (a) contraintes techno-institutionnelles, comme l’absence de programmes d’élargissement et d’accès/de sensibilisation aux programmes des organisations non gouvernementales (ONG) pour les femmes, des connaissances insuffisantes des sources de financement agricole, etc. ; (b) contraintes socio-personnelles comme les idées fausses selon lesquelles les agricultrices ne connaissent pas l’agriculture, les femmes sont supposées être sous les ordres des hommes dans les exploitations et manquer de confiance en elles, etc. ; (c) contraintes économiques/financières comme la faiblesse ou l’absence de participation financière aux activités agricoles et d’accès à des groupes de soutien au crédit comme les coopératives ; réticence des femmes à investir dans une exploitation de cacao dominée par les hommes. Ces observations mettent en évidence la nécessité de développer des programmes spécifiques permettant d'autonomiser les femmes et de reconnaître leur valeur, en particulier par l’éducation, par des moyens de financement et par l’information.

Las mujeres juegan un papel clave en el sector agrícola de la mayoría de los países en desarrollo del mundo. Sin embargo, a pesar de este papel fundamental, los hombres han supuestamente continuado dominando la toma de decisiones sobre la granja, incluso en áreas donde las mujeres son las mayores proveedoras del trabajo de la granja. Esto podría ser contraproducente, porque  no cabe duda que existe un conflicto cuando las mujeres, como figuras clave, llevan a cabo las tareas de la granja sin ser parte del proceso de decisión, especialmente cuando las decisiones no reconocen sus otras peculiares responsabilidades de la casa. Esfuerzos anteriores para valorar el papel de las mujeres en la agricultura han tendido a concentrarse en evaluar sus contribuciones al trabajo. Ha habido algo de información a nivel de granjas con respecto a su papel en la toma de decisiones, especialmente en entornos con cultivo comercial dominado por el hombre como en los hogares dedicados a la agrosilvicultura basada en el cacao. Este artículo identificó los factores socioeconómicos que afectan a su contribución en la toma de decisiones en la granja. El artículo se basa en datos recopilados a nivel de granja en el Estado de Ekiti, sudoeste de Nigeria, en 120 unidades agrícolas seleccionadas al azar. Los resultados del análisis mostraron que los factores socioeconómicos de los hogares que favorecieron elevadas contribuciones de las mujeres en la toma de decisiones de la granja fue su número de años de formación académica y de experiencia agrícola, contribuciones financieras a actividades de agricultura doméstica, el número de horas pasadas en la granja, y el tamaño de la misma. Además, las limitaciones sociales que hay en contra de las contribuciones de las mujeres a las decisiones de la granja fueron identificadas y agrupadas en (a) limitaciones tecno-institucionales como falta de programas de extensión y acceso/conocimiento de programas de asociaciones no gubernamentales (ONG) para mujeres, conocimiento insuficiente de fuentes de crédito para la granja, etc; (b) limitaciones socio-personales como falsos conceptos de que las mujeres granjeras no tienen ideas sobre la agricultura, las mujeres deben estar subordinadas a los hombres en la agricultura, escasa confianza de las mujeres en sí mismas, etc; (c) limitaciones económicas/financieras como escasas contribuciones financieras o falta de las mismas a las actividades agrícolas y acceso a grupos de ayuda para obtener créditos como cooperativas, falta de voluntad de las mujeres para invertir en un ambiente agrícola de cacao dominado por hombres. Estas observaciones subrayan la necesidad de programas especiales que potencien y reconozcan la participación de la mujer en la sociedad, especialmente a través de la educación, los recursos financieros y la información.

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