Le foyer artistique de l'Europe

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2007

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Hervé Brunon, « Le foyer artistique de l'Europe », HAL-SHS : architecture, ID : 10670/1.8t60e9


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Alors que Rome est universellement considérée comme l'une des principales cités d'art au monde, bien peu d'artistes en sont originaires. Le paradoxe n'est qu'apparent et s'explique en partie par l'extraordinaire puissance d'attraction que la cité a exercée sur les talents du XVe au XIXe s. Rome est alors un véritable creuset où les artistes viennent achever leur formation, pour y accomplir leur carrière ou bien la poursuivre ailleurs, en Italie ou dans le reste de l'Europe. Au prestige des monuments antiques, rapidement secondé par celui des chefs-d'œuvre modernes se combine l'activité de nombreux chantiers publics et la perspective d'abondantes commandes privées. Si les artistes ambitieux accourent, c'est notamment que les papes, à la fois chefs de l'Église et souverains d'un État, veulent imprimer leur propre marque dans Rome et affirmer culturellement leur pouvoir temporel et spirituel. Eux-mêmes sont pour la plupart originaires d'autres régions italiennes et tendent à favoriser leurs compatriotes. Les membres de chaque famille pontificale, au sommet durant une génération, ainsi que l'ensemble des cardinaux savent également utiliser le mécénat comme instrument de distinction. Le dynamisme du milieu romain inhérent au régime pontifical électif, le goût de l'innovation et le sens de l'émulation, la fièvre de bâtir et la passion de collectionner..., tous ces facteurs ont contribué à faire de Rome, capitale politique et religieuse, l'un des plus importants centres artistiques de l'Europe moderne.

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