Réhabilitation des sites pollués par phytoremédiation

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2012

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VertigO : La revue électronique en sciences de l’environnement ; vol. 12 no. 2 (2012)

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Nadia Origo et al., « Réhabilitation des sites pollués par phytoremédiation », [VertigO] La revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10670/1.8tbwm2


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La phytoremédiation compte parmi les méthodes innovantes de dépollution des sols de plus en plus utilisées dans des milieux complexes en fonction de la nature des polluants à traiter. Elle fait partie de la famille des traitements biologiques appliqués aux sols pollués dont l’usage remonte au milieu des années 80, mais dont la généralisation ne date que des années 90. D’abord en pleine expansion en Amérique du Nord (États-Unis et Canada), la phytoremédiation était il y a encore une dizaine d’années très faiblement employée en Europe, en France, et en Afrique, notamment au Gabon. La phytoremédiation offre une réelle alternative, aussi bien écologique que paysagère et financière face aux techniques de dépollution traditionnelles telles que l’excavation, l’épandage ou l’incinération, pour aider à la réhabilitation des terrains contaminés et leur reconversion à des fins d’aménagement agricole, urbain ou de loisirs. La ferme expérimentale d’Auby ou le site Total de Vendin-Le-Vieil dans la région du Nord-Pas-de-Calais et celui des bourbiers de torchage de l’île Mandji au Gabon en sont de bons exemples. Même si cette technique présente des limites, notamment au niveau de la durée des traitements et de la revalorisation des résidus contaminés (cendres), elle demeure moins onéreuse et assez fiable. Elle s’inscrit aussi dans la durabilité, dans la mesure où la reconversion d’un site pollué en espace vert engendre d’une part un paysage verdoyant et d’autre part un système naturel de dépollution des terrains, ce qui de toute évidence facilitera la tâche des décideurs de l’aménagement raisonné du territoire.

Phytoremediation counts among the innovating methods of depollution increasingly used on grounds in complex conditions of environment and according to the nature of the pollutants to be treated. Phytoremediation belongs to the family of the treatments known as biological, applied on polluted ground. Their use went up in the middle of the Eighties, but their generalization occurred only in the Nineties. Initially in full expansion in North America (USA and Canada), phytoremediation was only ten years ago very slightly employed in France and Europe. From now, it is experiencing a remarkable dash in France and in the rest of Europe. That is probably because phytoremediation offers a real alternative, from financial as well as ecological and landscaping point of view for the rehabilitation of contaminated grounds, in front of traditional techniques of depollution such as excavation, landfarming or incineration. Even if American and Canadian experiments are very advanced in this field, one notes in France a team work which implies public as well as private actors. From universities to the research centers, including Research Development within some companies, French research on bio-depollution augurs well. Examples like the experimental farm of Auby or the Total company site of Vendin-Le-Vieil in the region of Pas-de-Calais and Gabon in central Africa testify. Even if this technique presents limits particularly at the levels of the treatments duration and contaminated residues (ashes) revalorization, it remains nevertheless cheaper and reliable. It also fits in durability, insofar as the reconversion of a polluted site into park generates on one hand a green landscape and on the other hand a natural system of grounds depollution.

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