Printemps et islamisme : premières leçons pour les Frères musulmans

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François Burgat, « Printemps et islamisme : premières leçons pour les Frères musulmans », HAL-SHS : histoire des religions, ID : 10670/1.8tx0a5


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Résumé Fr

Le « printemps arabe », inauguré le 14 janvier 2011 par la déroute du président tunisien Zine El-Abidine Ben Ali, a fait inopinément entr’apercevoir dans la région la fin d’un long “hiver autoritaire”. La dynamique protestataire était initialement caractérisée par l’absence d’encadrement de la part des oppositions partisanes préexistantes et l’usage de mots d’ordre (“dignité”, “liberté”, “dégage”) dont aucune d’entre elles ne pouvait revendiquer le monopole. Par la suite, les acteurs usant du lexique de l’islam politique - les Frères musulmans, mais également, en Egypte, certains des salafistes nouvellement acquis, mais sur des lignes divergentes, à l’action politique- ont joué un peu partout des rôles de premier plan. Au terme de plusieurs décennies d’ostracisation, ou d’interdiction, les islamistes ont été non seulement intégrés aux consultations électorales, mais ils ont de surcroît réussi un peu partout à les remporter. Leur capacité à « jouer le jeu » du pluralisme naissant a démenti ensuite la doxa des prophéties pessimistes qui ne les cantonnait qu’au seul registre de la violence...

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