Un amoureux de la musique raconte la création d'une fondation de musique valorisant des collections de musique arabe classique enregistrée depuis la fin du 19ème siècle

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7 juin 2018

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Collections au Moyen-Orient : Jordanie, Liban, Syrie

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Véronique Ginouvès et al., « Un amoureux de la musique raconte la création d'une fondation de musique valorisant des collections de musique arabe classique enregistrée depuis la fin du 19ème siècle », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.8tx0v6


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Dans cet entretien, Kamal Kassar fait le récit de son amour pour le son, de sa découverte du monde des archives, de la fondation de l’association AMAR (Foundation for Arab Music Archiving and Research) et évoque les enjeux de la diffusion des enregistrements sonores. Musicien jouant de la flûte, il séjourne à Paris pendant 15 ans où il collectionne des cassettes de genres divers, avant que l'intérêt pour la musique arabe le pousse à devenir un véritable collectionneur. Il se tourne alors vers les vendeurs de Damas, d’Egypte ou de Tunisie, où il “en achetait des tonnes”. Dès l’avènement d’Internet, il s'intéresse également aux forums de musique. En 2007, il prend connaissance de la vente de la collection de Abd Al-Aziz qu’il considère être un des plus grands collectionneurs d’Egypte. Il va ainsi acquérir ce fonds, composé de 2800 disques de musiques traditionnelles arabes accompagnés des catalogues d’une centaine de maison de disques. Une fois la collection parvenue au Liban Kamal Kassar s’assure du soutien scientifique d’experts comme Frédéric Lagrange, Virginia Danielson, Ali Jihad Racy. Il décide alors de créer une fondation sur des bases scientifiques qui ait pour but de compléter la collection, la numériser et la valoriser par le biais de séminaires, de concerts, d’un site internet, de podcasts radiophoniques et de publications multilingues associé à un système de diffusion efficace et mondial. Dans ce cadre, une attention particulière est dédiée à la formation des musiciens, pour leur permettre l’exploitation les répertoires d’archives et les pousser à composer de la musique contemporaine. Le centre AMAR entretient au Liban des collaborations scientifiques dans le domaine des archives musicales avec l’Université de Kaslik et l’Université Antonine, tout en ouvrant les portes aux étudiants du Conservatoire Libanais et à tous les étudiants étrangers qui veulent étudier ces archives. En marge de l’enquête, le témoin évoque la question de l’inaccessibilité des archives radiophoniques syriennes et sa recherche des rares publications de la Société Orientale de disques SODWA d’Alep - jamais recensées dans des catalogues - dont il a rencontré l'héritier.

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