La valeur de l’existence paysanne. Nayā Ambhora, un village de déplacés en Inde centrale

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Joël Cabalion, « La valeur de l’existence paysanne. Nayā Ambhora, un village de déplacés en Inde centrale », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.8vpo6i


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Le déplacement et la réinstallation de quatre villages sont au centre des préoccupations de cet article. Ils se trouvent situés dans le district de Nagpur au Vidarbha, région en Inde centrale de l’État du Maharashtra. Voilà 25 ans, la construction du barrage de Gosikhurd était entreprise, afin de dynamiser l’économie agraire d’une région qualifiée d’« en retard » par les autorités indiennes. Si les populations paysannes en aval de l’édifice bénéficieront désormais d’une source d’irrigation pérenne, il n’en demeure pas moins que sa production aura impliqué l’ennoiement de 93 villages et le déplacement de plus de 83 000 personnes. Or face à l’« utilité publique », à l’« intérêt de la Nation », à l’irrigation de 718 villages, que valent ces existences? Lorsqu’il est prévu de rayer un village des cartes, qu’entraînent l’annihilation des ressources du monde paysan et l’éparpillement de ses anciennes unités ? Comment s’exprime le sentiment d’injustice des paysans déplacés ? Appuyé par une recherche ayant suivi sur dix ans la gestion étatique de ces déplacements forcés, cet article se concentre sur la trajectoire des habitants des quatre anciens villages, aujourd’hui dépeuplés, jusqu’à leur actuel lieu de vie, le nouveau village de Nayā Ambhora.

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