La réduction du temps de travail en France entre réglementation tutélaire et négociation encadrée (1814-1978)

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2003

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Alain Chatriot et al., « La réduction du temps de travail en France entre réglementation tutélaire et négociation encadrée (1814-1978) », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.8wx1d1


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Les données statistiques sur l’expérience passée de la France en matière de temps de travail sont le plus souvent incomplètes et fragiles. S’agissant de l’évaluation des effets d’un abaissement de la durée du travail (sur l’emploi, les conditions de travail, les conditions de vie ou sur la compétitivité), il nous faut en outre souligner que la question véritable est moins celle des statistiques que du choix du modèle, donc de la théorie économique implicite. Les confusions sont d’autre part fréquentes dans les médias et les discours politiques, mais parfois aussi dans les représentations que s’en font nombre de salariés, entre différentes catégories juridiques de caractérisation du temps de travail, apparues au fil du temps, comme durée légale, heures supplémentaires et durée effective. Du coup on ne sait pas assez qu’aujourd’hui la France se situe plutôt dans la norme internationale en matière de définition du temps de travail. Des Etats-Unis à l’Espagne en passant par notre pays, il existe (avec des vocabulaires variés) non une durée légale du travail, mais un seuil de déclenchement des heures supplémentaires. Cependant cette frontière est souvent devenue fictive dans les pays où s’imposent des normes conventionnelles plus avantageuses.

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