"It's for your own good" : study on educational experiments claiming cultural traditionalism in contemporary China « C’est pour ton bien » : étude sur les expérimentations éducatives se réclamant d’un traditionalisme culturel en Chine contemporaine En Fr

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19 mars 2021

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Silvia Elizondo, « « C’est pour ton bien » : étude sur les expérimentations éducatives se réclamant d’un traditionalisme culturel en Chine contemporaine », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.8za4ww


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Résumé En Fr

Since the period of the Reform, China has known an accelerated economic growth, which induces many asymmetries: environmental pollution, growing corruption, the slackening of moral standards. At the same time, a more educated middle class slowly emerges, worried about the future of their children, generally a single one. There comes a demand in private education with the emergence of a real education market, while for almost twenty years has appeared the revival of tradition, involving a movement of reading classics for children. Competition has set aside some fragile or sensitive children, whose parents are turning to alternative schools that do not follow the official compulsory curriculum. This research based on several sojourns of participant observation and interviews, analyzes three boarding schools in three different regions addressed to children of school age, which have in common the teaching of tradition proposed in divergent ways. Two schools are Confucian, one proposes memorization of the classics exclusively, the other one started that way, but is in constant transformation, and the latter includes the study of the classics but no memorization and nature as the main teacher. The methods and goals differ according to the ideal child that is aimed to, and this search for an ideal indicates that for the good of the child, his voice is often not heard

Depuis la période de la Réforme, la Chine manifeste une croissance économique à un rythme accéléré, créant de nombreux déséquilibres : pollution de l’environnement, corruption croissante, relâchement des moeurs. En même temps surgit lentement une classe moyenne plus éduquée, soucieuse de l’avenir de l’enfant, qui est souvent unique. En réponse à une grande demande, se développe l’enseignement privé avec l’apparition d’un vrai marché de l’éducation, tandis que conjointement, un renouveau de la tradition se manifeste depuis vingt ans, dont un mouvement pour la lecture des classiques par les enfants. La forte compétition a mis de côté certains enfants fragiles ou trop sensibles, dont les parents se tournent vers des écoles alternatives, qui ne suivent pas le curriculum officiel obligatoire. Cette recherche fondée sur plusieurs séjours d’observation participante et sur des entretiens, analyse les cas de trois de ces écoles, dans différentes régions, visant des enfants d’âge scolaire avec un régime d’internat, et qui ont en commun l’enseignement de la tradition, mais selon différentes conceptions. Deux écoles sont confucéennes : une propose comme unique enseignement une mémorisation des classiques, l’autre après avoir commencé ainsi ne cesse de se transformer. La troisième école propose bien l’étude des classiques, mais sans mémorisation et en mettant une emphase sur le lien avec la nature. Les méthodes et les buts diffèrent selon l’idéal d’enfant recherché et c’est la quête d’un idéal qui met souvent en évidence que pour le bien de l’enfant, on n’entend pas sa voix.

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